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DU PARIS INSOLITE & SECRET
Visites insolites de Paris
Nos visites guidées du Paris Secret
Activité : Visite guidée
Lieu : Château de Vincennes
Langue : Français
Durée : Environ 2h
Jours : Samedi, Dimanche
150€
à partir de
Ticket d'entrée inclus
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Activité : Visite guidée
Lieu : Château de Vincennes
Langue : Français
Durée : Environ 2h
Jours : Samedi, Dimanche
25€
à partir de
Ticket d'entrée inclus
Découvrez les secrets du fantastique Château de Vincennes, plus grand château fort royal subsistant en France, qui fut construit afin de protéger Paris contre les envahisseurs et les tentatives de soulèvement !
En déambulant des caveaux jusqu'au sommet du donjon, notre visite insolite du château de Vincennes vous dévoilera les histoires rocambolesques de cette impressionnante forteresse médiévale, qui servit de prison pour interner Voltaire, Diderot ou encore le célèbre marquis de Sade.
Votre guide vous racontera aussi les secrets de cet ancien arsenal militaire qui fut aménagé au XVIIIᵉ siècle pour héberger la manufacture de Vincennes, dédiée à la production de porcelaine.
Lors de cette visite exceptionnelle, truffée d'anecdotes surprenantes, vous vivrez une expérience passionnante qui vous plongera dans les arcanes de l'histoire de Vincennes !
Légendes du Château de Vincennes
0 pers.
0 €
AVIS DES PARTICIPANTS À CETTE VISITE INSOLITE DE PARIS
Visite très intéressante et instructive de cette forteresse de Vincennes que nous connaissions sans la connaitre vraiment. Toute la famille a adoré.
Nicole Diallo - 07 avril 2022
Cette visite guidée du chateau de vincennes regorge de surprises, la guide est captivante et donne des anecdotes qui enrichissent le parcours. bravo.
A. Renateau - 21 mars 2022
Magnifique découverte du château de Vincennes et de son grand donjon médiéval. Nous avons particulièrement apprécié vos anecdotes et la visite de la chapelle gothique.
Nathalie Desjoux - 06 mars 2022
Visite très agréable du fort de Vincennes, menée par un guide passionnant et passionné.
Dominique T - 08 novembre 2021
Quelle découverte passionnante, nous avons adoré cette visite insolite du chateau de Vincennes. Merci pour toutes les découvertes et la vue splendide depuis le donjon.
Hubert (couple et enfants) - 04 novembre 2021
Visite très insolite du chateau de Vincennes, avec des histoires très intéressantes et une excellent guide qui nous a bien amusés
Cécile Cartoux - 11 octobre 2021
Pour mieux découvrir Vincennes et le Paris insolite, préparez votre visite avec quelques histoires sur la vieille ville. Nos anecdotes raviront les lecteurs curieux qui souhaitent plonger dans les secrets du Paris méconnu !
Première résidence historique des Rois de France, le Palais de l’île de la Cité se dresse majestueusement le long de la Seine. En face du Pont au Change, la Tour de l'horloge est surmontée d'un superbe petit pavillon dont le toit de tuiles est recouvert de chevrons d'or. Dans le prolongement du quai, se trouvent deux tours jumelles. La Tour de César, qui fut bâtie sur des fondations de l'empire Romain, et la Tour d'Argent, où était conservé le trésor de la Couronne. Plus à l'ouest, la Tour Bonbec, tire son nom d'un cachot où l'on torturait les condamnés pour faire sortir des aveux de leur "bec" !
Si les documents les plus anciens attestent d’une bâtisse aménagée ici en 638 après J-C. par le bon roi Dagobert (celui qui mit sa culotte à l'envers), ce n’est que 300 ans plus tard, sous le règne du souverain Hugues Capet, que le palais prend son essor.
Vers l'an 1165, Philippe Auguste s'apprête à partir en croisade pour rejoindre les Templiers qui défendent les intérêts chrétiens en Terre Sainte. Il lance alors le chantier de la grande muraille de Paris et fait aussi transformer la demeure en château fort pour protéger la cour et conserver les archives royales.
Embelli et habité par toutes les dynasties de la monarchie française du moyen âge, le château gothique devient un symbole de la puissance politique et religieuse. Une immense salle des gardes est aménagée dans les sous-sols, afin d'accueillir le réfectoire où l'on sert chaque jour près de 2000 repas, aux employés et aux gens d'armes.
Or à la fin du 14ᵉ, Charles V subit la révolte menée par le prévôt des marchands de Paris, Etienne Marcel, qui veut limiter le pouvoir royal sur le commerce. En réponse aux pressions qu'il subit, le souverain décide de déménager au Louvre et désigne le concierge du palais comme administrateur, responsable de l’organisation judiciaire et de la prison. C'est de cette nomination que naîtra d'ailleurs le nouveau nom du château : la Conciergerie.
Durant la Révolution Française, le bâtiment est le lieu d’une intense activité judiciaire du fait de l’installation du Tribunal révolutionnaire. En janvier 1793, Louis XVI est guillotiné devant les sans-culottes. Une grande coalition militaire rassemble les plus puissants pays du continent contre la France, afin de restaurer la monarchie. C'est l'époque de la Terreur.
Les innombrables détenus sont entassés par groupes de dix dans des cellules d'à peine 10m² et dans les tribunaux du palais, seul un accusé sur trois n'est pas condamné à mort. Ravaillac, Danton, Robespierre et bien d'autres personnalités sont enfermées dans les cachots du château pour être ensuite décapitées sur la place publique. Mais la détenue la plus célèbre est sans conteste la reine Marie Antoinette, qui sera gardée pendant 40 jours dans une cellule sans confort ni intimité.
Les années passant, la conciergerie accueille de moins en moins de détenus et le pouvoir en place transforme le lieu en immense pôle judiciaire. En 1857 on y juge Baudelaire pour son ouvrage "Les fleurs du mal", qui est accusé d'outrage à la morale publique et à la morale religieuse (il sera condamné à 300 francs d'amende). La même année se tient le procès de Gustave Flaubert, dont le roman "Madame Bovary" est accusé d'outrage aux bonnes mœurs (lui est acquitté).
En 1898, l'écrivain Émile Zola y est aussi condamné pour avoir pris la défense du capitaine Dreyfus, soupçonné d'avoir livré des documents secrets aux Allemands. Et en 1945, le Maréchal Pétain sera jugé de collaboration avec le régime d'Hitler et condamné à mort avant d'être gracié par le Général de Gaulle.
Aujourd'hui, la Conciergerie et le palais de justice s'étendent sur une surface de 6 hectares. Plus de 10 000 avocats, procureurs, justiciables et touristes déambulent dans un labyrinthe de 25km de couloirs. Or, lorsque les visiteurs fatigués se posent dans la buvette du palais pour prendre un rafraîchissement, peu d'entre eux réalisent qu'ils sont assis dans l'ancienne salle d'attente des condamnés, là ou passèrent plus 4000 prisonniers avant de monter dans les charrettes qui les emmenaient vers leur dernière destination...
Monuments
Dans les années 1830, les producteurs de porcelaine ouvrent progressivement des boutiques à Paris dans la petite rue de Paradis, juste à côté de la Gare de l'Est. Cet emplacement est idéal pour acheminer les produits venus des départements de l'Est où se trouvent les grandes usines de faïence, fabriquée avec de l'argile que l'on cuit puis que l'on recouvre d'émail ou de vernis. Vers 1860, la maison française la plus réputée est celle de Choisy-le-roi, car ses ateliers arrivent à produire des faïences fines à décor imprimé, imitant parfaitement les subtiles porcelaines de Chine.
Menée avec brio par son directeur Hippolyte Boulenger, la faïencerie prend un essor considérable et est même choisie par la Compagnie du Chemin de fer Métropolitain de Paris (devenue R.A.T.P) pour la fabrication de petits carreaux blancs et biseautés, destinés à orner les murs des stations du métro parisien. L'entreprise est alors renommée Henri Boulenger et Compagnie et se fait bâtir un nouveau siège social en face des prestigieuses boutiques de la maison Baccarat et de la Cristallerie de Saint Louis. Avec son étonnante façade d’inspiration Renaissance, l'immeuble sert de dépôt et surtout d'extraordinaire vitrine commerciale pour faire connaitre la marque et les produits auprès du grand public.
Au-dessus de l'entrée, la ville d'origine de la faïencerie est inscrite en caractères jaunes tandis que les initiales de la société, H.B.C., sont gravées en superposition dans un médaillon de pierre. On remarque aussi au sommet du chapiteau, un imposant vase décoré de drapés de porcelaine et d'une tête qui représenterait l'épouse de Napoléon III, l'impératrice Eugénie. Entre les deux colonnes corinthiennes, un immense porche vitré est souligné par une frise bleue agrémentée de lys d'or, ravivant la couleur rouge des boiseries et les appliques ornées de motifs végétaux colorés. Mais les éléments les plus insolites sont les deux têtes sculptées en haut de la façade, montrant à droite Henri Boulanger et à gauche son frère, tous deux coiffés d'un chapeau typique des commerçants de l'époque et semblant scruter du regard les visiteurs qui pénètrent dans leur palais de faïence.
Inscrit au titre des monuments historiques, le bâtiment devient musée de l'Affiche en 1978, puis musée de la Publicité en 1982. Il héberge aujourd'hui le "Manoir de Paris", une maison hantée de 1500 m² ou l'on se fait surprendre par des comédiens déguisés en personnages sanguinaires. Si vous décidez de vivre cette expérience a sensations fortes, ne manquez pas d'observer les décorations en carrelage à droite de l'entrée et sur les parois du hall, représentant de superbes scènes de la Belle Époque !
Art et Culture
Sur l’aile gauche de l’Opéra, au pied des escaliers du pavillon du chef de l'état, un imposant groupe sculpté attire les regards des flâneurs. Il s’agit d’un hommage au créateur du monument, Charles Garnier, entouré à gauche par l’allégorie de « La renommée » et à droite par celle de « L’étude ».
Fils d’un loueur de voitures hippomobiles, le petit Charles vit ses premières années à Paris et poursuit ses études jusqu’à l’École nationale supérieure des arts décoratifs. Afin de devenir architecte, il effectue plusieurs stages dans des cabinets prestigieux et décroche en 1848 le graal de la profession : le grand prix de Rome. Avec son ami, le poète Théophile Gautier, il s’échappe ensuite pour faire de nombreux voyages en Italie et en Grèce où il découvre les couleurs et la beauté des bâtisses méditerrannéennes. C’est là qu’il développe son style, marqué par la polychromie et la parfaite intégration des trois arts : l’architecture, la peinture et la sculpture.
À son retour en France, il se marie et se lance dans le concours du nouvel opéra de Paris voulu par Napoléon III. Contre toute attente, l’audace de son dossier le fait sortir vainqueur et Garnier décide immédiatement d’approfondir ses connaissances en partant étudier les plus grandes salles de spectacle d’Europe. Les débuts des fondations sont compliquées car le sol du futur monument est marécageux. Mais qu’à cela ne tienne, Garnier décide de faire pomper toute l’eau de la nappe phréatique pendant 7 mois ! Autre fait insolite, lorsqu’il se rend compte que les immeubles avoisinants sont plus hauts que son ouvrage, il va même jusqu’à faire réhausser le toit du bâtiment avec une immense coupole.
Subissant de nombreux coups d’arrêt, notamment durant la période des insurrections de la Commune de Paris, les travaux de l’Opéra sont finalement repris en 1870 dans un rythme infernal, jour et nuit, pour être achevés cinq ans plus tard. Lors de l’inauguration, l’organisation de l'espace et du décor de l'Opéra Garnier est soudainement mise en lumière. Tout est somptueux : l'entrée du grand public, le grand escalier, le foyer de la danse, la galerie et la rotonde du Glacier. Le chef d’oeuvre propulse Garnier au rand d’Officier de la Légion d’Honneur mais les autorités de la ville n’apprécient pas son attachement au Second Empire et lui imposent de payer sa place pour assister au premier spectacle donné dans son propre opéra !
Garnier profite ensuite d’une vie sociale intense. D'un naturel chaleureux il aide beaucoup ses pairs et s’engage pour aider de jeunes étudiants défavorisés. Il finira ses jours, occupé par de nombreux projets architecturaux, dont celui du tombeau de son ami Georges Bizet au cimetière du Père-Lachaise. Interrogé sur sa conception de l’architecture il s’exprimait ainsi : « Il n'y a pas à choisir entre les arts, il faut être Dieu ou architecte ».
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