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DU PARIS INSOLITE & SECRET
Visites insolites de Paris
Nos visites guidées du Paris Secret
Activité : Visite guidée
Lieu : Centre de Paris - Châtelet-Les Halles
Langue : Français
Durée : Environ 1h45
150€
à partir de
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Activité : Visite guidée
Lieu : Centre de Paris - Châtelet-Les Halles
Langue : Français
Durée : Environ 1h45
16€
à partir de
Notre visite guidée du Paris des alchimistes vous fera plonger dans les sciences occultes et les histoires mystérieuses de la capitale, à l’époque où la vieille ville était le cœur névralgique de la magie et l’ésotérisme en Europe.
Rejoignez-nous sur les sentiers du Moyen-Âge pour découvrir l’époque où Nicolas Flamel et les grands alchimistes de Paris œuvraient dans de sombres ateliers pour transformer le plomb en or et tenter de trouver la pierre philosophale…
Cette fantastique balade contée de l'alchimie et de l'ésotérisme à Paris vous donnera les clés pour comprendre les messages secrets que l’on peut encore voir gravés sur les murs des monuments !
Voies de l'Alchimie & l'Ésotérisme à Paris
0 pers.
0 €
Vous recherchez une activité surprenante ou une expérience insolite à Paris? Notre visite guidée du Paris alchimique et ésotérique vous permettra de découvrir les sciences occultes et les secrets de la magie des alchimistes qui ont marqué l'histoire de Paris au fil des siècles !
Une visite guidée insolite pour découvrir les faces cachées du Paris des alchimistes
Transformez cette visite ésotérique du Paris des alchimistes en expérience privée
AVIS DES PARTICIPANTS À CETTE VISITE INSOLITE DE PARIS
Grâce à l’excellente narration de notre guide, on n'est s'est pas ennuyé un seul instant. c'était comme un voyage initiatique, un visite fabuleuse dans les arcanes de l'achimie à Paris
Cindy R - 16 mars 2022
Merci pour cette magnifique visite, passionnante et bien documentée ! Nous avons appris beaucoup de choses durant cette balade alchimique et ésotérique sur paris
Arielle Trouvant - 02 mars 2022
Mystères et merveilles de l'alchimie cachés sous nos yeux, à Paris ! Le guide nous a dévoilé des choses incroyables. Merci beaucoup pour votre transmission
Francis Brert - 16 février 2022
Une visite guidée géniale, insolite et pleine d'histoires intrigantes. On va acheter le bouquin sur l'ésotérisme a Paris que vous nous avez conseillé :)
Adeline et François Rouquette - 05 février 2022
Une visite absolument passionnante avec des merveilleuses découvertes et des histoires qui m'on laissé pantois.
Hubert Renaudon - 21 janvier 2022
J'ai découvert de choses complètement dingues avec cette visite, ça m'a donné envie d'en savoir beaucoup plus sur l'ésotérisme de Paris !
Aurélien G. - 15 janvier 2022
Pour comprendre l’ésotérisme de Paris et commencer à analyser les symboles alchimiques, plongez dès maintenant dans nos histoires et anecdotes qui révèlent les secrets des alchimistes de Paris !
Juste de l'autre côté de la colonnade Est du Louvre, l'énigmatique église Saint-Germain-l'Auxerrois présente une façade extraordinaire dont les colonnes et les entrées sont décorées de centaines d'intrigantes et minuscules figurines de pierre, que les bâtisseurs du moyen-âge ont pris un malin plaisir à cacher dans les plus infimes recoins. Ainsi, plus on observe, plus on est subjugué par la finesse et l'originalité des détails.
En se plaçant face au portail de droite et en levant les yeux, on découvre une fabuleuse clé de voûte. Sculptée avec une remarquable minutie, l'oeuvre représente l'un des événements fondateurs du christianisme, la Sainte Cène, qui qualifie le dernier repas de Jésus-Christ en compagnie des douze apôtres, la veille de sa crucifixion et trois jours avant sa résurrection. Pain, vin rouge et viande de veau constituent alors l'ultime dîner.
Admirez la précision millimétrique de ce tableau en relief qui date du XVᵉ siècle. Chaque détail ne mesure que quelques centimètres et fait pourtant ressortir une ambiance particulièrement vivante : observez les drapés des vêtements, les contenus des assiettes, la finesse des cheveux et des barbes...
En bas de la composition, Judas prie les mains jointes pour se faire pardonner d'avoir trahi Jésus en le livrant aux Romains qui pourchassent les chrétiens. Vous pouvez aussi voir au milieu du banquet, l'apôtre Jean qui s'effondre tant il est peiné de savoir que le lendemain sera fait d'une mort certaine. Pourtant, juste à droite, Jésus semble serein et observe ses acolytes d'un regard bienveillant.
Selon l'évangile de Saint-Jean, en ce moment festif mais douloureux, Jésus répète le commandement suivant : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ».
Insolite
Moins connu que ses acolytes Diderot ou Montesquieu, Georges-Louis Leclerc alias Comte de Buffon, est pourtant un illustre, biologiste, mathématicien et philosophe qui rédigea tout au long de sa vie "L'Histoire Naturelle", une fabuleuse encyclopédie comprenant tout le savoir de son époque sur les sciences naturelles, de l'homme aux animaux. Il entre d'ailleurs en 1753 à l’Académie française et devient un membre important la franc-maçonnerie naissante. Cet observateur de la nature participe grandement à l'esprit des Lumières et ses théories sur la nature ont influencé de nombreux naturalistes, à commencer par le célèbre Charles Darwin, à l'origine de la théorie de l'évolution des espèces.
Buffon est originaire de Montbard en Bourgogne, où il se retire huit mois par an pour travailler et faire des expériences sidérurgiques dans l'imposante Forge de sa propriété. Grand protégé de la toute-puissante marquise de Pompadour, il obtient assez vite une renommée internationale, ce qui attire les dons qui lui permettent de faire grandir ses collections de plantes et d'animaux.
Sur la photo, le petit kiosque conçu par Buffon en 1787 est l'une des plus anciennes structures entièrement métalliques au monde et la plus ancienne de Paris. Cette "Gloriette" (nom issu des pavillons où les guerriers antiques étaient glorifiés), se trouve au sommet du labyrinthe végétal du Jardin des Plantes de Paris.
Tandis qu'il est nommé intendant du Jardin du Roi à seulement 32 ans, Buffon aime se retrouver sur les hauteurs de la butte du parc, qui n'a pourtant rien de naturel puisqu'elle fut constituée au XIVe siècle par l’accumulation de détritus provenant des faubourgs de la capitale. C'est en tout cas ici que le grand homme réfléchit à l'aménagement des galeries des bâtiments du Jardin, qui formeront bientôt la base du Muséum national d’histoire naturelle de Paris.
Pour la création de sa Gloriette, il prend un soin particulier à définir une architecture métallique fine et élancée qui permet au pavillon de se fondre parfaitement dans la continuité du paysage. D'une conception très avant-gardiste pour l’époque, l'oeuvre de fonte s'élève à 9m de haut et se pare de superbes décorations composées de bronze, de cuivre et d'or, qui dissimulent subtilement les rivets fixant l'armature. Le long des colonnes, Buffon fait aussi graver des phrases intrigantes et poétiques qui seront malheureusement effacées au fil du temps (ex: "Baignons notre coeur dans la voûte étoilée").
En haut de l'édifice, le toit s'affale avec légèreté, tel un drap de tente. Il se compose d'un délicat grillage que Buffon a conçu au compas afin de respecter l'harmonie et les règles de la géométrie céleste. D'ailleurs, le chapiteau est surmonté d’une magnifique sphère armillaire (voir lien dans les infos en-dessous), modélisant le mouvement des étoiles et du soleil autour de notre planète, puisqu'à l'époque les astrologues pensaient que l'univers tournait autour de la Terre !
L'attribut le plus insolite de la Gloriette, malheureusement disparu aujourd'hui, était un splendide gong de laiton suspendu au plafond, qu'un employé du jardin venait faire sonner tous les jours à midi. Pour ressentir les vibrations de la nature et vous plonger dans l'esprit rêveur de Buffon, vous pouvez finir cette découverte en lisant la devise épicurienne qu'il fit inscrire en lettres dorées sur le pourtour de la rotonde. "Horas non numero nisi serenas" : Je ne compte que les heures qui sont sereines...
Insolite
Construite au XIIe siècle, Notre-Dame de Paris devient progressivement le symbole du culte chrétien dans la capitale. Au fil des siècles le monument subit de nombreuses détériorations au point qu'en 1804, lorsqu'il faut y accueillir le sacre de Napoléon, les architectes de la ville sont mobilisés pour construire à la hâte un portique en bois, carton et stuc. Pour cacher les balafres du monument, ils décident même de blanchir les murs à la chaux et de dissimuler les parties les plus abîmées sous des draperies de soie et de velours.
En 1831, le roman "Notre-Dame de Paris" de Victor Hugo est publié et connaît un succès immédiat. Le grand écrivain apporte son soutien indéfectible aux défenseurs du patrimoine qui sont au chevet de la vieille dame de pierre. Sous pression, les autorités organisent ainsi un concours pour lancer les travaux de restauration. Le projet retenu est celui d'Eugène Viollet-le-Duc, un jeune fonctionnaire des Monuments historiques. L'architecte de 26 ans bénéficie d'un budget colossal (l'équivalent de 14 millions d'Euros), ce qui le pousse dès 1844 à s'investir grandement dans son ouvrage. Travailleur insatiable, il dessine les échafaudages, vérifie la préparation des enduits et prend le pinceau pour fignoler des décorations.
Afin d'ornementer l'édifice de style gothique flamboyant, Viollet-le-Duc imagine alors des chimères, sculptures grotesques et apotropaïques, c'est-à-dire destinées à conjurer le mauvais sort et à détourner les influences maléfiques. Pour concevoir ces statues, il fait appel à une quinzaine de sculpteurs d'exception qui se chargent de tourner des démons en dérision en les reproduisant dans des postures figées et amusantes. Le pari est audacieux, mais il est réussit. L'architecte-restaurateur démontre ainsi qu’il est tant un bon architecte qu'un brillant créateur.
Confortablement installées au haut de la balustrade de la cathédrale, les créatures monstrueuses sont fixes, telles des vigiles qui se régaleraient inlassablement des turpitudes du petit monde parisien. Parmi elles, la plus célèbre est sans doute la "Stryge", sculptée par Henri Le Secq, d'après une caricature du dessinateur Charles Meryon datée de 1850. Se tenant la tête dans ses mains, la bestiole cornue est une sorte de démon ailé, mi-homme mi-oiseau, qui apparait dès l'Antiquité dans la croyance romaine. Tel un esprit nocturne malfaisant, semblable au vampire, elle se repait de la chair corrompue des cadavres...
Sous leurs aspects sympathiques, les monstres imaginaires de Notre-Dame de Paris incarnent donc des concepts plutôt lugubres. Mais elles observent le monde avec nostalgie, comme si le temps de magie et de sortilèges auquel elles appartiennent avait définitivement tiré sa révérence...
Insolite
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