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DU PARIS INSOLITE & SECRET
Visites insolites de Paris
Nos visites guidées du Paris Secret
Activité : Visite guidée
Lieu : Père Lachaise
Langue : Français
Durée : 1h45
18€
à partir de
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Activité : Visite guidée
Lieu : Père Lachaise
Langue : Français
Durée : 1h45
150€
à partir de
Suivez-nous sur les sentiers du Père Lachaise, le plus beau cimetière de Paris. Dans cette immense sépulture, chaque pierre tombale et chaque sculpture révèle aux initiés des secrets étonnants.
Tout au long de ce parcours, vous découvrirez ainsi des légendes méconnues et des messages cachés sur les somptueux tombeaux.
Au rythme de découvertes envoûtantes, cette visite insolite du Père Lachaise vous dévoilera aussi des anecdotes croustillantes sur les célébrités qui ont choisi ce lieu merveilleux pour dernière demeure.
Pas à pas, vous déambulerez dans un univers suspendu où le bruissement du feuillage des platanes ancestraux semble couvrir le murmure des statuettes tombales.
Plus qu’une visite guidée, cette expérience magique sera faite de rencontres fascinantes avec des personnages aux amours passionnels et aux vécus rocambolesques. Une superbe balade comptée qui ne vous laissera certainement pas de marbre !
De 1 à 2 personnes : 150 euros
De 3 à 4 personnes : 190 euros
De 5 à 6 personnes : 230 euros
De 7 à 9 personnes : 270 euros
De 10 à 20 personnes : voir devis ci-dessous
*Gratuit pour les enfants
de moins de 3 ans
Légendes du Père Lachaise
0 pers.
0 €
AVIS DES PARTICIPANTS À CETTE VISITE INSOLITE DE PARIS
La visite commentée des légendes du cimetière du Père Lachaise restera un extraordinaire souvenir. La guide est une personne géniale de par son humour et ses connaissances.
Arthur Lavignoux - 17 juin 2022
Une magnifique découverte des secrets du cimetière du père lachaise avec beaucoup d'histoires passionnantes. bravo !
Hugo Tibouret - 03 juin 2022
Une superbe balade que nous avons adorée car notre sympathique guide nous a transporté hors du temps avec plein d'histoires insolites dans ce lieu intemporel ! Nous recommandons vraiment cette visite guidée !
Virginie Aubarquil - 24 mai 2022
Une visite parfaite ! Nous avons eu une guide exceptionnelle, joyeuxse et drôle, avec une connaissance inégalable du cimetière du Père Lachaise. Nous sommes enchantés de cette visite et nous la recommandons vivement.
Roland Frageon - 18 avril 2022
Je garderai un excellent souvenir de cette immersion dans ce magnifique lieu, une visite chargée d'émotion.
Maxime Beluga - 14 mars 2022
Excellente visite. Notre guide est une passionnée et cela se ressent tout au long de la visite insolite du cimetière du père lachaise avec les anecdotes qu'elle raconte . Je recommande les yeux fermés et je pense refaire d’autres visites !
Léon Rudancourt - 07 février 2022
Pour mieux visiter le Père Lachaise insolite, préparez votre balade avec quelques histoires sur la vieille ville. Nos anecdotes raviront les lecteurs curieux qui souhaitent plonger dans les secrets du Paris méconnu !
Moins connu que ses acolytes Diderot ou Montesquieu, Georges-Louis Leclerc alias Comte de Buffon, est pourtant un illustre, biologiste, mathématicien et philosophe qui rédigea tout au long de sa vie "L'Histoire Naturelle", une fabuleuse encyclopédie comprenant tout le savoir de son époque sur les sciences naturelles, de l'homme aux animaux. Il entre d'ailleurs en 1753 à l’Académie française et devient un membre important la franc-maçonnerie naissante. Cet observateur de la nature participe grandement à l'esprit des Lumières et ses théories sur la nature ont influencé de nombreux naturalistes, à commencer par le célèbre Charles Darwin, à l'origine de la théorie de l'évolution des espèces.
Buffon est originaire de Montbard en Bourgogne, où il se retire huit mois par an pour travailler et faire des expériences sidérurgiques dans l'imposante Forge de sa propriété. Grand protégé de la toute-puissante marquise de Pompadour, il obtient assez vite une renommée internationale, ce qui attire les dons qui lui permettent de faire grandir ses collections de plantes et d'animaux.
Sur la photo, le petit kiosque conçu par Buffon en 1787 est l'une des plus anciennes structures entièrement métalliques au monde et la plus ancienne de Paris. Cette "Gloriette" (nom issu des pavillons où les guerriers antiques étaient glorifiés), se trouve au sommet du labyrinthe végétal du Jardin des Plantes de Paris.
Tandis qu'il est nommé intendant du Jardin du Roi à seulement 32 ans, Buffon aime se retrouver sur les hauteurs de la butte du parc, qui n'a pourtant rien de naturel puisqu'elle fut constituée au XIVe siècle par l’accumulation de détritus provenant des faubourgs de la capitale. C'est en tout cas ici que le grand homme réfléchit à l'aménagement des galeries des bâtiments du Jardin, qui formeront bientôt la base du Muséum national d’histoire naturelle de Paris.
Pour la création de sa Gloriette, il prend un soin particulier à définir une architecture métallique fine et élancée qui permet au pavillon de se fondre parfaitement dans la continuité du paysage. D'une conception très avant-gardiste pour l’époque, l'oeuvre de fonte s'élève à 9m de haut et se pare de superbes décorations composées de bronze, de cuivre et d'or, qui dissimulent subtilement les rivets fixant l'armature. Le long des colonnes, Buffon fait aussi graver des phrases intrigantes et poétiques qui seront malheureusement effacées au fil du temps (ex: "Baignons notre coeur dans la voûte étoilée").
En haut de l'édifice, le toit s'affale avec légèreté, tel un drap de tente. Il se compose d'un délicat grillage que Buffon a conçu au compas afin de respecter l'harmonie et les règles de la géométrie céleste. D'ailleurs, le chapiteau est surmonté d’une magnifique sphère armillaire (voir lien dans les infos en-dessous), modélisant le mouvement des étoiles et du soleil autour de notre planète, puisqu'à l'époque les astrologues pensaient que l'univers tournait autour de la Terre !
L'attribut le plus insolite de la Gloriette, malheureusement disparu aujourd'hui, était un splendide gong de laiton suspendu au plafond, qu'un employé du jardin venait faire sonner tous les jours à midi. Pour ressentir les vibrations de la nature et vous plonger dans l'esprit rêveur de Buffon, vous pouvez finir cette découverte en lisant la devise épicurienne qu'il fit inscrire en lettres dorées sur le pourtour de la rotonde. "Horas non numero nisi serenas" : Je ne compte que les heures qui sont sereines...
Insolite
Au nord du quartier du Sentier, le surplomb du carrefour Strasbourg - Saint-Denis abrite l’un des immeubles les plus fins de Paris, dont les étroites pièces mesurent à peine deux mètres de large : la pointe Trigano.
Le bâtiment originel fut construit à la fin du XVIIᵉ siècle sur les hauteurs de la butte Bonne-Nouvelle, également appelée « Butte aux Gravois » car elle fut recouverte à l’époque d’un immense amas de gravas et de détritus nauséabonds. Personne ne voulant y habiter, la Ville transforma le lieu en zone exempte de taxes pour y attirer les artisans, et les premiers à s’y installer furent les ateliers de menuiserie et les marchands de tissu.
C’est en hommage à la dynastie des Trigano, particulièrement implantée dans le négoce du textile et du prêt porter, que le frêle édifice est renommé en 2001. Cette grande famille juive séfarade est aussi connue par le biais de l’homme d’affaires Gilbert Trigano, qui contribua à l’essor phénoménal du Club Méditerranée dans les années 1960.
L’immeuble est longé à gauche par la rue de Cléry et à droite par la rue Beauregard, dont le nom vient justement de la jolie vue sur Paris offerte aux habitants du haut de la butte, avant que les hautes maisons ne soient construites. Non loin d’ici se trouvait d’ailleurs vers 1650, la célèbre « cour des miracles », un espace de non-droit ainsi appelé car les prétendues infirmités des mendiants qui en avaient fait leur lieu de résidence, y disparaissaient à la nuit tombée, « comme par miracle ».
Élancée sur quatre étages, l’architecture singulière de la pointe Trigano fut rehaussée d’un étage et réaménagée à de nombreuses reprises avant d’avoir son apparence actuelle. Après avoir hébergé une petite boutique de vins et de spiritueux, le rez-de-chaussée a été transformé en un appartement mais conserve les anciennes grilles de fer forgé qui protégeaient autrefois le petit commerce des ivrognes en manque de liqueur. Sur le fronton, une grande plaque indique qu’André Chénier, poète et journaliste opposé aux idées de Robespierre, y aurait vécu en 1793, avant d’être arrêté et guillotiné par les révolutionnaires.
Si vous passez dans les parages, ne manquez pas d’aller photographier le petit immeuble en forme de pointe et de le contourner sur quelques mètres pour découvrir une autre « mini » curiosité : la Rue des Degrés, rue plus courte de Paris !
Insolite
Au coeur des Halles trône un étonnant vestige du Vieux Paris : la fontaine des Saints-Innocents. Édifiée en 1260 sur le parvis d'une petite église, elle marquait le lieu où l'on célébrait l'entrée des Rois de France de retour de leur sacre à la cathédrale de Reims. En 1550, le sculpteur Jean Goujon est chargé de décorer la fontaine par les services du roi Henri II, dont on peut d'ailleurs voir l'initiale entourée d'une couronne de laurier sur les angles de la fontaine. À l'occasion, le dôme est recouvert d'une subtile couche d'écailles tandis que le pourtour des chapiteaux est orné de bas reliefs représentant des petits génies et des créatures mythologiques, symbolisant la richesse de la Seine.
Pour compléter le décor, des nymphes gracieuses sont encastrées dans les pilastres soutenant les arcades. Ces divinités féminines tiennent des vases et des grandes rames en référence à l’abondance des sources d’eau de la région. Il est probable que ces objets rendent aussi un hommage aux Nautes, la puissante corporation de marins du 1er siècle apr. J.-C., qui fit prospérer le commerce de Lutèce grâce au transport fluvial.
Or en observant cette magnifique fontaine, on est loin de se douter qu’à son emplacement s’étendait autrefois la plus grande nécropole de la capitale, où s’entassaient des millions de macchabées. Devenu insalubre au fil des siècles, le cimetière débordait au point que des défunts étaient enfouis jusque dans les caves des maisons du quartier, où l’on retrouve encore parfois aujourd’hui des fragments de squelettes. Il fallut attendre 1786 pour que les innombrables ossements soient transférés dans les anciennes carrières du sud de la capitale, devenues les Catacombes de Paris !
Monuments
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