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Visite Insolite Paris - Visite Guidée Paris Secret - Guide à Paris

Les tourtes des cannibales

Les tourtes des cannibales

Au milieu du XVe siècle, dans une petite rue de l’Île de la Cité, bien avant que Paris ne devienne la ville lumière, une histoire sombre circulait parmi les habitants. La rue des Marmousets, aujourd’hui remplacée par un bâtiment de Hôpital Hôtel-Dieu, fut le théâtre d’un des récits les plus terrifiants de la capitale. On y racontait qu’un barbier et un pâtissier, voisins de boutique, avaient scellé un pacte diabolique.

 

Le barbier, connu pour son habileté à manier le rasoir, attirait les clients avec des promesses de soins impeccables. Mais derrière les rideaux de son échoppe, l’homme n’offrait pas que des coupes de cheveux. Lorsqu’un voyageur solitaire ou un client un peu trop naïf s’installait dans son fauteuil, le rasoir glissait, non pas pour tailler la barbe, mais pour trancher la gorge. L’infortuné était alors précipité dans une trappe menant directement à l’arrière-boutique du pâtissier.

 

Ce dernier, un artisan réputé pour ses tourtes exquises, transformait les corps en une farce macabre. Mélangée à des épices et des herbes, cette chair humaine devenait l’ingrédient principal de ses pâtés, que les habitants du quartier s’arrachaient. Les clients louaient la saveur unique de ces tourtes sans jamais soupçonner l’horreur qui se dissimulait derrière leur croûte dorée.

 

L’affaire finit par éclater, selon la légende, lorsqu’un chien refusa de quitter la boutique du pâtissier, reniflant avec insistance une odeur suspecte. L’animal, appartenant à une victime, mena les enquêteurs à découvrir l’inimaginable. Dans les sous-sols des deux échoppes, des restes humains furent retrouvés, témoins glaçants de ces crimes odieux.

 

La légende raconte que le barbier et le pâtissier furent jugés et exécutés, leurs âmes condamnées à hanter la rue des Marmousets pour l’éternité. Certains disent encore entendre, par les nuits les plus calmes, un bruit de rasoir qui siffle dans l’air, suivi du craquement d’une croûte de tourte. Vérité ou simple rumeur, cette histoire continue de glacer le sang des curieux qui la découvrent.

Légendes et mystères

Les colombes amoureuses

Les colombes amoureuses

Nous sommes à la fin du XIIIe siècle, pendant la construction de Notre-Dame de Paris. Il faudra encore une cinquantaine d’années avant que l’édifice soit fini. D’innombrables travailleurs sont embauchés pour achever la façade et les tours de l’immense Cathédrale. Certains sont hébergés dans le quartier du Marais, dans des baraques de bois louées pour quelques sous, par l’ordre des Chevaliers Templiers. D’autres sont logés sur l’Île de la Cité dans la rue d’Enfer, aujourd’hui renommée Rue des Ursins, à la demande des riverains.

 

Un jour de l’année 1296, probablement à la suite d’une inondation de la Seine, la maison de l’un de ces ouvriers qui apprivoisait des petites colombes, s’effondra. Aucun habitant ne fut présent lors du drame, tandis que deux oiseaux se retrouvèrent prisonniers des décombres. Avec l’aide de quelques passants, le mâle réussit à s’extraire des pierres et à prendre son envol, mais la femelle resta enfermée dans sa prison de granit. Jour et nuit, le mâle restait au sommet des gravats, cherchant désespérément une solution pour en extraire son âme sœur.

 

La légende dit même qu’il partait régulièrement chercher des graines pour nourrir sa compagne, et lui faisait boire de l’eau de la Seine, à l’aide d’un petit brin de paille. Émus de ce spectacle attendrissant, les habitants du quartier unirent leurs forces et parvinrent à libérer la femelle. Reconnaissants et heureux de leurs retrouvailles, les deux colombes s’élevèrent alors dans le ciel, et effectuèrent une longue danse aérienne pour remercier leurs sauveurs. 

 

C’est en l’honneur de ces deux oiseaux, symboles de paix et de liberté, que la ruelle fut renommée “Rue de la Colombe”. D’ailleurs, on peut voir au-dessus de la porte du numéro 4, juste à l’endroit de la libération, un magnifique relief représentant les colombes amoureuses. Après l’achèvement de Notre-Dame, la maison fut reconstruite. Le propriétaire des lieux décida d’y fonder le premier restaurant de Paris, qu'il nomma : "Les Deux Colombes" !

Insolite

Le temple de la volupté

Le temple de la volupté

C'est à la demande du Cardinal Richelieu en 1628, que fut construit le Palais Royal de Paris, juste en face du Louvre, alors demeure de la couronne de France. Surnommé "Palais Cardinal" par le dramaturge Molière, le prestigieux bâtiment permet au célèbre ecclésiastique d'exposer sa richesse et ses impressionnantes collections d'oeuvres d'Art. 

Mais cette opulence dévoilée face à la résidence du Roi, dont les finances sont au plus bas, provoque bientôt une tension qui pousse Richelieu à faire don de son bien foncier à Louis XIV. Après le décès du Cardinal, le Palais Royal devient la propriété de la famille d'Orléans, qui fait aménager de nouveaux jardins et de somptueuses galeries où l'on ouvre progressivement des restaurants et des salons de jeux feutrés, nouveaux lieux de débauche discrète pour les aristocrates en quête de soirées sulfureuses.

Dès le début des années 1710, le Duc d'Orléans y organise trois fois par semaine des bals, dont le droit d'entrée est si cher que seuls les plus fortunés peuvent venir, visages masqués, y consommer des plaisirs charnels avec des femmes aux meurs légères. La police n'étant pas autorisée à rentrer dans la demeure des Orléans, les soupers galants et les fêtes mondaines s'enchaînent, les arcades du Palais-Royal deviennent le repaire des filles de joie aux tenues particulièrement provocantes. Vers 1770, ce ne sont pas moins de 700 filles de joies qui y proposent leurs services, sans compter les nombreuses "Hirondelles" qui, la nuit tombée, viennent tenter leur chance sur le pourtour du Palais.

Assez étonnamment, ce commerce sexuel est parfaitement organisé. Dans les galeries construites en bois se trouvent les "Demi-Castors", tandis que les "Castors" ont la primeur des arcades de pierre où déambulent les clients réguliers. Mais les hommes les plus fortunés sont la chasse gardée des "Cocottes", prostituées de luxe qui exhibent leurs charmes à la terrasse du Café du Caveau (aujourd'hui renommé "Caveau Montpensier"), et peuvent facilement accéder aux appartements du premier étage. 

Mais les tambours de la révolution grondent et dès 1789 les forces de l'ordre profitent de la chute de la monarchie pour pénétrer dans la demeure, faire arrêter les jeux d'argent et la prostitution. Les marchandes d'amour sont alors forcées de déménager. Elles fuient vers deux quartiers qui deviendront  bientôt deux pôles brulants des bordels et du Paris coquin : Pigalle et la rue Saint-Denis.

Retrouvez les secrets des galeries et passages de Paris dans nos visites insolites,
ici !

 

 

Insolite

La tentation des sénateurs

La tentation des sénateurs

Vers l’an 1766, le sieur Lefèvre, limonadier du Roi Louis XV, fait fortune en vendant ses boissons rafraichissantes à la cour. Prévoyant, il décide de placer ses gains en rachetant un petit hôtel particulier situé en face de l’Île de la Cité, qu’il transforme en un commerce de vins et de spiritueux. La proximité de la boutique avec le marché des volailles contribue au succès immédiat de l’établissement, tant et si bien que le jeune marchand décide de rajouter un espace de restauration et d’aménager les pièces du premier étage en petites chambres d’hôtellerie.

Un siècle plus tard, le nouveau propriétaire Jules Lapérouse, profite de l’homonymie de son patronyme avec celui du grand explorateur Jean-François La Pérouse, pour renommer la charmante auberge et faire apposer à l’angle de l’immeuble une peinture représentant le galion du célèbre marin-aventurier. Au rez-de-chaussée, les cadres de bois sont embellis avec des superbes portraits de femmes en costume de la Belle Époque, tandis que le haut de la façade est décoré de blasons renfermant un sarment de vigne et une couronne, qui rendent hommage au premier magasin de vin créé par l’ancien limonadier royal.

Mais les plus beaux ornements sont sans conteste les grands lampadaires peints en bleu et or, dont les formes arrondies font écho aux volutes végétales du logo du restaurant. À l’étage, Lapérouse fait aussi transformer les chambres en petits salons confidentiels où l’on déguste des plats divins qui propulsent le restaurant au sommet de la gastronomie française.

Dès la fin du XX siècle, pendant qu’Eiffel construit sa tour pour impressionner les visiteurs de l’exposition universelle de Paris, toute l’intelligentsia de la capitale se bouscule au portillon de la nouvelle cantine à la mode : Zola, Maupassant, Baudelaire et même Proust viennent s’y régaler. En 1933, Lapérouse devient alors le premier restaurant à obtenir les trois étoiles au guide Michelin. On s’y croise, on s’y confie, on s’y encanaille surtout. À l’abri des regards, les petits salons privés deviennent l’antre des amours des sénateurs et des “Cocottes”, sulfureuses courtisanes ne proposant leurs charmes qu’en échange de somptueux bijoux. Certaines d’entre elles vont même jusqu’à graver leurs initiales en bas des miroirs du restaurant, afin de vérifier si les diamants offerts ne sont pas factices !

Ainsi, au fil des dîners mondains et des soirées enivrantes, les années passent mais la gloire de Lapérouse ne s’essouffle pas. Ses illustres salons continuent à attirer les célébrités telles que Delacroix, Berlioz, Sarah Bernhardt et Orson Welles. Même Colette s’y réfugie pour rédiger son roman “Chatte” et Balzac s’en inspire pour son roman-feuilleton “La Maison Nucigen”.

Récemment rénové dans l’esprit de la Belle Époque, Lapérouse propose toujours aujourd’hui de superbes expériences culinaires que l’on peut agrémenter avec l’une des 12 000 bouteilles de vins préservées dans la grande cave de 300 m2. Dans ce restaurant mythique, chaque étage est encore un rendez-vous digne d’un décor de cinéma, dont les murs ne dévoilent leurs secrets qu’à la lumière des chandelles...

Lieux et rues

La légende d'Arcole

La légende d'Arcole

Construit en 1828 pour relier la place de l'Hôtel de Ville et l'île de la Cité, le petit pont d'Arcole est tout d'abord réservé aux piétons puis agrandi par le Baron Haussmann lors de ses grands travaux de réaménagement de Paris sous le Second Empire, vers 1854. Pour ce chantier, on retient le projet innovant des ingénieurs Oudry et Cadiat, qui proposent de construire pour la première fois en France un pont de fer (et pas en fonte).

Grace à ce matériau plus flexible, l'idée est de bâtir une grande voûte composée de 14 poutres courbées de 80 mètres de long, qui franchira le fleuve sans pilier intermédiaire et permettra de libérer le plus de place possible pour la navigation des péniches et des bateaux mouche. Contrairement à d'autres ponts de Paris, la structure métallique n'est pas affublée de décors abondants car la mode architecturale de l'époque penche plutôt pour des surfaces lisses et des longues lignes mettant en valeur la perspective. Une tendance qu'appliquera d'ailleurs Gustave Eiffel pour créer sa célèbre tour cinq années plus tard.

Reste le nom du pont, Arcole, dont l'origine reste un mystère... Une histoire voudrait que pendant la révolution des trois glorieuses, en juillet 1830, un valeureux sans-culotte nommé "Arcole", aurait réussi à franchir seul la passerelle barricadée et à faire fuir l'ennemi pour libérer la voie à ses camarades révoltés contre la monarchie. Le pont aurait ensuite été nommé en son hommage.

Autre explication possible, l'ouvrage aurait été baptisé en référence au village d'Arcole, situé au nord-est de l'Italie. C'est en effet dans cette contrée vénitienne que le jeune général Bonaparte, colérique et impopulaire, réussit à rentrer dans la légende en menant habilement ses troupes fatiguées et désorganisées pour battre les puissantes armées Autrichiennes.

Il y a peu de chances que l'on découvre un jour si l'une des deux histoires est la bonne, mais il faut toutefois retenir qu'elles font toutes deux référence aux défaites de la monarchie et à la gloire de la République Française !

Monuments

Les secrets du premier palais

Les secrets du premier palais

Première résidence historique des Rois de France, le Palais de l’île de la Cité se dresse majestueusement le long de la Seine. En face du Pont au Change, la Tour de l'horloge est surmontée d'un superbe petit pavillon dont le toit de tuiles est recouvert de chevrons d'or. Dans le prolongement du quai, se trouvent deux tours jumelles. La Tour de César, qui fut bâtie sur des fondations de l'empire Romain, et la Tour d'Argent, où était conservé le trésor de la Couronne. Plus à l'ouest, la Tour Bonbec, tire son nom d'un cachot où l'on torturait les condamnés pour faire sortir des aveux de leur "bec" !

Si les documents les plus anciens attestent d’une bâtisse aménagée ici en 638 après J-C. par le bon roi Dagobert (celui qui mit sa culotte à l'envers), ce n’est que 300 ans plus tard, sous le règne du souverain Hugues Capet, que le palais prend son essor.

Vers l'an 1165, Philippe Auguste s'apprête à partir en croisade pour rejoindre les Templiers qui défendent les intérêts chrétiens en Terre Sainte. Il lance alors le chantier de la grande muraille de Paris et fait aussi transformer la demeure en château fort pour protéger la cour et conserver les archives royales.

Embelli et habité par toutes les dynasties de la monarchie française du moyen âge, le château gothique devient un symbole de la puissance politique et religieuse. Une immense salle des gardes est aménagée dans les sous-sols, afin d'accueillir le réfectoire où l'on sert chaque jour près de 2000 repas, aux employés et aux gens d'armes.

Or à la fin du 14ᵉ, Charles V subit la révolte menée par le prévôt des marchands de Paris, Etienne Marcel, qui veut limiter le pouvoir royal sur le commerce. En réponse aux pressions qu'il subit, le souverain décide de déménager au Louvre et désigne le concierge du palais comme administrateur, responsable de l’organisation judiciaire et de la prison. C'est de cette nomination que naîtra d'ailleurs le nouveau nom du château : la Conciergerie.

Durant la Révolution Française, le bâtiment est le lieu d’une intense activité judiciaire du fait de l’installation du Tribunal révolutionnaire. En janvier 1793, Louis XVI est guillotiné devant les sans-culottes. Une grande coalition militaire rassemble les plus puissants pays du continent contre la France, afin de restaurer la monarchie. C'est l'époque de la Terreur.

Les innombrables détenus sont entassés par groupes de dix dans des cellules d'à peine 10m² et dans les tribunaux du palais, seul un accusé sur trois n'est pas condamné à mort. Ravaillac, Danton, Robespierre et bien d'autres personnalités sont enfermées dans les cachots du château pour être ensuite décapitées sur la place publique. Mais la détenue la plus célèbre est sans conteste la reine Marie Antoinette, qui sera gardée pendant 40 jours dans une cellule sans confort ni intimité.

Les années passant, la conciergerie accueille de moins en moins de détenus et le pouvoir en place transforme le lieu en immense pôle judiciaire. En 1857 on y juge Baudelaire pour son ouvrage "Les fleurs du mal", qui est accusé d'outrage à la morale publique et à la morale religieuse (il sera condamné à 300 francs d'amende). La même année se tient le procès de Gustave Flaubert, dont le roman "Madame Bovary" est accusé d'outrage aux bonnes mœurs (lui est acquitté). 

En 1898, l'écrivain Émile Zola y est aussi condamné pour avoir pris la défense du capitaine Dreyfus, soupçonné d'avoir livré des documents secrets aux Allemands. Et en 1945, le Maréchal Pétain sera jugé de collaboration avec le régime d'Hitler et condamné à mort avant d'être gracié par le Général de Gaulle.

Aujourd'hui, la Conciergerie et le palais de justice s'étendent sur une surface de 6 hectares. Plus de 10 000 avocats, procureurs, justiciables et touristes déambulent dans un labyrinthe de 25km de couloirs. Or, lorsque les visiteurs fatigués se posent dans la buvette du palais pour prendre un rafraîchissement, peu d'entre eux réalisent qu'ils sont assis dans l'ancienne salle d'attente des condamnés, là ou passèrent plus 4000 prisonniers avant de monter dans les charrettes qui les emmenaient vers leur dernière destination...

Monuments

Les Bars Secrets & Cachés de Paris

Les Bars Secrets & Cachés de Paris

BARS CACHÉS À PARIS : LES MEILLEURS BARS SECRETS !

Bars cachés ou bars secrets et éphémères. On les appelle les « speakeasy », en référence aux années de la prohibition aux États-Unis. Une époque d’interdiction de consommation d’alcool, où il fallait chuchoter un mot de passe pour pouvoir passer l'entrée bien gardée des débits de boisson clandestins.

Reprenant l’héritage de cette période où les soirées arrosées se faisaient en catimini, de nombreux bars de Paris sont devenus cachés et secrets, jusqu’à se transformer en véritables institutions de la vie nocturne parisienne. Ces établissements confidentiels, souvent dissimulés derrière des portes dérobées, attirent une clientèle en quête d'expériences uniques et excitantes. 

Alors, tentés par une virée discrète ? Plongez avec nous dans l'univers mystérieux des bars secrets : notre guide vous dévoile les meilleures adresses de Paris...

∙ Le Moonshiner
∙ Le Little Red Door
∙ Le Lavomatic
∙ La Candelaria
∙ Le Baranaan
∙ L'Experimental Cocktail Club
∙ Le CopperBay
∙ Le Perchoir Ménilmontant
∙ La Mezcaleria
∙ La Maison Souquet
∙ Le Rehab
∙ Le Mobster bar 

∙ Carte de tous les bars secrets et cachés de Paris

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∙ Le Moonshiner : Un gros repaire de gangsters

Bars secrets de Paris : le Moonshiner

Figure emblématique des bars secrets à Paris, le Moonshiner se cache astucieusement au fond d'une vraie pizzeria. Pour découvrir ce bar clandestin proposant une superbe carte de cocktails insolites, les visiteurs doivent donc traverser le restaurant, passer devant les clients dégustant un plat italien et tirer les lourdes portes d'une chambre froide fictive...

Cette entrée théâtrale débouche sur un espace aux allures de repaire de gangsters des années 20, où les boissons se savourent dans une ambiance retro-jazz tamisée et authentique. On se croirait dans le QG d'Al Capone !

Adresse : 5 rue Sedaine, 75011 Paris
Tel :
+33 9 50 73 12 99
Site web : https://moonshinerbar.fr
Voir sur la carte : ici
Heures d'ouverture : tous les jours, de 18h à 2h (3h vendredi et samedi)

 

∙ Le Little Red Door : Plongée dans le Marais secret

Little Red Door : bar caché secret à Paris

Dans la collection des bars secrets à Paris, Le Little Red Door occupe une place de choix au cœur du Marais. Sa devanture grise avec une petite porte rouge énigmatique, dépourvue d'indication, constitue le seul indice de son existence.

Ce bar caché propose une expérience unique, où les mixologistes excellent dans l'art de concevoir des cocktails avant-gardistes inspirés par l'art et l'architecture contemporaine. Chaque boisson est créée grâce à une collaboration entre des barmen et des parfumeurs afin de créer des cocktails à base de fragrances uniques !

Adresse : 60 rue Charlot, 75003 Paris
Tél. : +33 1 42 71 19 32
Site web : https://www.lrdparis.com
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Heures d'ouverture : tous les jours, de 17h à 1h (2h vendredi et samedi). 

 

∙ Le Lavomatic : "On va faire une grosse lessive !"

Bars secrets de Paris : le lavomatic

L’iconique Lavomatic représente l'innovation parmi les bars secrets à Paris. Pionnier des bars cachés à Paris, ce concept unique se dissimule ingénieusement derrière une laverie automatique fonctionnelle. L'accès au bar dissimulé s'effectue en actionnant l'une des machines à laver, révélant un passage secret vers un espace cosy où les cocktails sont servis dans des contenants rappelant l'univers de la blanchisserie.

Tous les cocktails sont élaborés à partir de produits de saison et peuvent être accompagnés délicieux plats à partager, conçus uniquement à base d'ingrédients frais. Petit plus, ce bar secret propose des cours de 2 heures, durant lesquels vous pourrez tout apprendre sur les grands principes de la mixologie des cocktails ! 

Adresse : 30 rue René Boulanger, 75010 Paris
Tél. : +33 9 83 38 27 35
Site web : https://www.lavomatic.paris
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Heures d'ouverture : du mardi au samedi de 18h à 2h

 

∙ Le Candelaria : Le meilleur de la world culture

La Candelaria : bar caché secret à Paris

Autre référence incontournable des bars secrets à Paris, Le Candelaria joue la carte du camouflage parfait dans le 2ème arrondissement. Cette adresse confidentielle se cache derrière un authentique comptoir à tacos mexicains. Une fois la porte dérobée franchie, les visiteurs découvrent un speakeasy intimiste où l'ambiance festive règne, particulièrement lors des soirées DJ sets.

Ce bar caché propose une très belle carte de cocktails insolites : « Brat Girl Summer », à base de tequila, de graines de cumin et d’abricot, ou encore le célèbre « Bay view », conçu avec de la tequila au basilic thaï et du melon espagnol. Un vrai régal ! 

Adresse : 52 rue de Saintonge, 75003 Paris 
Tél. : +33 1 42 74 41 28
Site web : https://www.candelaria-paris.com
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Heures d'ouverture : tous les jours de 18h à 2h

 

∙ Le Baranaan : On traverse l'Inde en train 

Bar secret et caché a Paris: le baranaan

Dans le registre des bars secrets à Paris aux concepts originaux, Le Baranaan se distingue par sa décoration minutieuse qui offre un véritable voyage au pays des senteurs envoûtantes. L'accès à ce bar caché s'effectue en traversant la reconstitution d'un wagon de train vintage, transportant instantanément les visiteurs dans une ambiance bollywoodienne.

Minutieusement listés dans un menu prenant la forme d’un passeport indien, les cocktails épicés servis dans des noix de coco fraîches, complètent cette immersion exotique. Et pour parfaire votre expérience, dégustez un naan au fromage ou une succulente brochette de poulet tandoori.

Adresse : 7 rue du Faubourg Montmartre, 75009 Paris
Tél. : +33 1 40 38 97 57
Site web : https://www.baranaan.com 
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Heures d'ouverture : du mardi au dimanche de 18h30 à 2h

 

∙ L'Experimental Cocktail Club : Boissons créatives et détonnantes

Bars secrets de Paris : le Little Red Door

Pionnier des bars secrets à Paris, L'Experimental Cocktail Club maintient sa réputation d'excellence dans le quartier Montorgueil. Derrière sa façade volontairement austère se cache un établissement feutré et raffiné, où les mixologistes imaginent des cocktails d'exception à base de produits insolites.

La carte, régulièrement renouvelée, met en valeur des spiritueux rares et des créations audacieuses. Un lieu d’apparence impénétrable et dont on n’a finalement plus envie de ressortir ! Attention, ce bar secret est très petit donc venez tôt pour trouver une place.

Adresse : 37 rue Saint-Sauveur, 75002
Paris Tél. : +33 1 45 08 88 09
Site web : https://www.experimentalcocktailclub.com
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Heures d'ouverture : du lundi au jeudi de 19h à 2h, vendredi et samedi de 19h à 4h, dimanche de 20h à 2h

 

∙ Le CopperBay : La cabane des marins assoiffés

copperbay : bar caché secret à Paris

Cet endroit insolite enrichit la scène des bars secrets à Paris avec son concept maritime unique. Situé dans le 10ème arrondissement, le CopperBay propose une expérience inspirée des ports méditerranéens. L'atmosphère chaleureuse de ce bar caché évoque une taverne de marins contemporaine, attirant une clientèle fidèle en quête d'authenticité.

Les bartenders du lieu ont méticuleusement concocté une carte de cocktails évoluant au rythme des saisons. Entre variations de mauresques, vins naturels et pastis revisité sous toutes ses formes, vous trouverez de quoi vous étonner !

Adresse : 5 rue Bouchardon, 75010 Paris 
Site web : http://www.copperbay.fr
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Heures d'ouverture : du mardi au samedi, de 18h à 2h

 

∙ Le Perchoir Ménilmontant : Pour une romance au-dessus des toits

Le perchoir Ménilmontant : bar caché secret à Paris

Couronnant cette sélection des meilleurs bars secrets à Paris, Le Perchoir Ménilmontant offre une expérience unique en son genre. Caché au 7e étage d’un immeuble industriel, ce rooftop confidentiel dévoile une vue spectaculaire sur Paris.

Les cocktails et les jus de fruits frais s'y dégustent dans un cadre alliant végétation luxuriante et mobilier vintage soigneusement sélectionné. Le must : s’y rendre en fin de journée pour admirer le coucher de soleil sur la basilique du Sacré-Cœur à Montmartre. Petite astuce, pour être sûrs d’avoir une place, venez tôt ou réservez une table au restaurant du 6e étage.

Adresse : 14 rue Crespin du Gast, 75011 Paris
Tél. : +33 1 48 06 18 48
Site web : https://leperchoir.fr
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Heures d'ouverture : du lundi au jeudi, de 18h à 2h. Vendredi et samedi, 16h-2h. Dimanche, 14h-22h

 

∙ La Mezcaleria : Que calor, la fiesta latina !

mezcaleria : bar caché secret à Paris

En poussant les portes de l’Hôtel 1K, rien ne permet de deviner qu’un bar secret se cache dans ses locaux. Pour le découvrir, il faut traverser toutes les cuisines du restaurant, pénétrer dans la pénombre d’un mystérieux sas, puis écarter des épais rideaux noirs… Ainsi se dévoile la « Mezcaleria », qui projette directement le visiteur dans un décor folklorique mexicain, avec des bougies scintillantes sur des petites tables en bois, des tapisseries aux motifs incas et des masques de têtes-de-morts colorés, symboles du Día de los Muertos.

Au rythme de la musique latine, les barmen préparent de succulents cocktails à base de Mezcal, cette « boisson des Dieux » fabriquée à partir de cœurs d’agave. Et pour les aficionados, il existe même un petit bar caché dans ce bar secret : La Malicia, coin feutré à l’ambiance érotique où les cocktails enivrants garantissent une fin de soirée sulfureuse…

Adresse : 13 boulevard du Temple, 75003, Paris
Tél. : +33 1 42 71 20 00
Site web : https://www.1k-paris.com
Voir sur la carte : ici
Heures d'ouverture : ouvert tous les jours, 18h-2h

 

∙ La Maison Souquet : Luxure et volupté...

Bar secret de la maison souquet

Derrière une façade sobre, ornée de lanternes écarlates, la Maison Souquet réserve son raffinement aux seuls connaisseurs. Ici, à deux pas du Moulin Rouge, s’est construite la légende joyeuse et libertine de la ville lumière, et c’est dans cette ambiance que s’inscrit cet hôtel confidentiel. Après avoir passé l’entrée principale, il faut pousser un lourd rideau feutré pour découvrir un superbe salon boisé, transformé en bar caché.

Le décor recrée la splendeur des maisons de plaisirs de Montmartre, où se mêlaient l’insouciance et l’exotisme. Bien assis dans un profond canapé en velours violet, le visiteur peut déguster de succulents cocktails nommés en hommage à de célèbres courtisanes, tels que « La Belle Otéro », à base de champagne et d’absynthe, ou la Leila, conçue avec de la vodka infusée aux framboises fraîches. Alors, prêts à plonger dans la luxure dans ce petit palais de l’hédonisme ?

Adresse : 10 rue de Bruxelles, 75009, Paris
Tél. : +33 1 48 78 55 55
Site web : https://www.maisonsouquet.com
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∙ Le Rehab : Cherchez le sous-sol rococo !

Rehab Hotel Normandy : bar caché secret à Paris

Il se murmure que le Rehab est le bar secret le mieux caché de Paris. Il faut dire que ce « speakeasy » est particulièrement bien caché dans le sous-sol de l’hôtel Normandy. Derrière une porte-miroir du restaurant, les curieux découvriront un escalier métallique en colimaçon qui mène vers une salle tamisée, à la décoration rétro-rococco.

Ici, les barmen ont une devise : « Rien ne se perd, tout se transforme ». Derrière leur bar de bois massif, ils s’inspirent de recettes d’alchimistes pour préparer des cocktails aux influences végétales. Tous ces élixirs de jouvence utilisent l’intégralité des fruits et des ingrédients pour ne générer aucun gâchis. Un véritable régal.

Adresse : 7 rue de de l’Echelle, 75001 Paris
Tél. : +33 1 48 78 55 55
Site web : https://www.hotel-normandy.com
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Heures d'ouverture : du Mardi au Samedi de 19h à 2h, le dimanche de 19h à 00h, fermé le lundi

 

∙ Le Mobster : Entre jazz et prohibition

Mobster : bar caché secret à Paris

Avec le Mobster, préparez-vous à une véritable immersion dans l’époque de la prohibition. Arrivés sur place, il faudra d’abord décrocher le combiné de la cabine téléphonique située à l’entrée de l’établissement. Il faudra ensuite, écouter un message contenant le code secret qui permettra de rentrer dans ce bar clandestin... 

À l’intérieur, le superbe décor vintage et l’ambiance jazzy vous donneront immédiatement le sentiment d’avoir pénétré un night-club de Chicago dans les années 20. Au bar, les cocktails savoureux et les spiritueux sont servis avec élégance. Le swing de la musique vous entraîne, le dancefloor se remplit, vous êtes prêts pour commencer une soirée endiablée !

Adresse : 8 rue de Crussol, 75011 Paris
Tél. : +33 9 63 61 84 78
Site web : https://mobsterbar.com
Voir sur la carte : ici
Heures d'ouverture : en semaine de 19h à 1h, le week-end de 19h à 02h

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Ces bars secrets à Paris témoignent de la vivacité de la scène cocktail parisienne et de sa capacité à réinventer l'art du secret. Malgré l'omniprésence des réseaux sociaux, ces établissements préservent leur caractère exclusif en cultivant le mystère et la discrétion. Le bouche-à-oreille reste le meilleur moyen de découvrir ces adresses confidentielles qui font la richesse de la vie nocturne parisienne.

📍 Retrouvez ci-dessous notre carte des meilleurs bars secrets et cachés de Paris :

Carte Google Map - Bas secrets et cachés de Paris

 

Pour trouver le bar secret à Paris qui correspond le mieux à vos attentes, nous vous conseillons de vous fier à l'ambiance recherchée et à votre quartier de prédilection. Chaque établissement possède sa propre identité et propose une expérience unique, faisant de la scène des bars secrets à Paris l'une des plus dynamiques d'Europe.

 

Bars secrets de Paris : le Little Red Door

 

Note pratique : si vous le pouvez, il est conseillé de réserver pour la plupart de ces établissements, particulièrement en fin de semaine. Les horaires d'ouverture varient selon les établissements, mais la majorité ouvre à partir de 18h00. Certains bars peuvent modifier leurs coordonnées ou leur concept, n'hésitez pas à consulter leurs sites web pour obtenir les informations les plus à jour.

Lieux & rues

L'histoire insolite du centre Pompidou

L'histoire insolite du centre Pompidou

En 1969, Georges Pompidou pose les jalons d’une vision culturelle audacieuse pour Paris. Le président français imagine alors un centre pluridisciplinaire d’un genre nouveau : une institution qui transcenderait les frontières traditionnelles entre les différentes formes d’art et de savoir. Son ambition ? Créer un lieu unique où l’art moderne côtoierait la littérature, où la musique rencontrerait l’innovation technologique.

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Cette vision prend forme en 1971 avec le lancement d’un concours international d’architecture, d’une ampleur sans précédent. La compétition attire 681 projets venus de 49 pays, témoignant de l’intérêt mondial pour cette initiative culturelle française.

C’est finalement le duo formé par Renzo Piano et Richard Rogers qui remporte le concours en 1974, avec une proposition architecturale qui allait bouleverser les codes établis.

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Leur concept architectural révolutionne complètement l’approche traditionnelle des bâtiments culturels. Plutôt que de dissimuler les éléments techniques, les architectes choisissent de les célébrer en les exposant à l’extérieur.

La façade devient ainsi une symphonie de tubes et de conduits colorés, chacun arborant une teinte spécifique selon sa fonction : le bleu pour la climatisation, le jaune pour l’électricité, le vert pour l’eau, et le rouge pour les circulations. Un gigantesque escalator serpente dans un tube transparent le long de la façade, offrant aux visiteurs une ascension spectaculaire.

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Le chantier, qui s’étend de 1972 à 1977, transforme radicalement le quartier des Halles. Une structure monumentale de 42 mètres de hauteur s’élève progressivement, déployant ses 100 000 mètres carrés sur sept niveaux.

L’édifice repousse les limites de l’innovation technique avec ses plateaux libres de 7 500 mètres carrés, dépourvus de points porteurs, et ses façades entièrement vitrées qui laissent la lumière naturelle inonder les espaces intérieurs.

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L’organisation interne du Centre reflète parfaitement l’ambition pluridisciplinaire du projet : le Musée national d’art moderne y côtoie la Bibliothèque publique d’information, tandis que l’IRCAM explore les frontières entre musique et technologie.

Le Centre de création industrielle et les espaces d’expositions temporaires complètent cet écosystème culturel unique, créant une synergie inédite entre les différentes formes d’expression artistique.

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L’impact sur le quartier Beaubourg est immédiat et profond. Le Centre devient le catalyseur d’une régénération urbaine majeure. Les rues adjacentes, autrefois délaissées, se transforment en artères vibrantes où fleurissent galeries d’art, boutiques et cafés.

La vaste place piétonne créée devant le bâtiment devient un lieu de rassemblement populaire, où artistes de rue et visiteurs se mêlent dans une atmosphère festive.

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L’inauguration, le 31 janvier 1977, marque le début d’une nouvelle ère pour la culture française. Le public afflue massivement : plus d’un million de visiteurs franchissent les portes du Centre durant les deux premiers mois.

Si certains critiques dénoncent cette “raffinerie culturelle”, la popularité du lieu ne se dément pas. Le débat passionné qu’il suscite contribue à redéfinir la place de l’architecture contemporaine dans le paysage urbain historique.

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Aujourd’hui, le Centre Pompidou est bien plus qu’un musée ou une bibliothèque. Il incarne une nouvelle approche de la démocratisation culturelle, où l’art n’est plus cloisonné dans des espaces austères mais s’offre à tous dans un cadre résolument moderne. Son influence s’étend bien au-delà des frontières françaises, inspirant des institutions culturelles à travers le monde.

Le pari audacieux de Georges Pompidou s’est transformé en une réussite éclatante, prouvant qu’architecture avant-gardiste et culture peuvent se conjuguer pour créer un lieu vivant, accessible, et profondément ancré dans son époque.

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Monuments

L’origine de la Gare de l'Est

L’origine de la Gare de l'Est

Le soleil se levait à peine sur Paris en ce matin de 1847. François-Alexandre Duquesne, maître d'œuvre, contemplait le vaste chantier qui s'étendait devant lui. La future Gare de Strasbourg, qui deviendrait plus tard la Gare de l'Est, commençait à prendre forme sur le boulevard de Strasbourg, dans le 10e arrondissement. Duquesne avait confié à son fils la supervision du chantier.

Le jeune homme ressentait tout le poids de cette responsabilité alors qu'il observait les centaines d'ouvriers s'activer comme une ruche bourdonnante. Les plans de l'architecte promettaient un bâtiment monumental, digne de la première ligne de chemin de fer reliant Paris à Strasbourg.

Quelles villes dessert la gare de l'Est ? - Histoire de la construction de la gare de l'Est à Paris

"Monsieur!", cria soudain un contremaître. "Les pierres de taille viennent d'arriver de la carrière de Saint-Maximin." François-Alexandre hocha la tête avec satisfaction. Ces pierres calcaires venant du département de l’Oise, allaient donner à la façade, sa majestueuse couleur dorée. Le style néoclassique du bâtiment, avec ses imposantes colonnes et ses larges baies vitrées, incarnerait parfaitement l'esprit du Second Empire naissant.

Les mois passèrent, rythmés par le bruit des marteaux et le grincement des poulies. La structure prenait forme : d'abord l'ossature métallique novatrice, dont les poutres creuses permettaient l’écoulement de la pluie, puis les murs robustes destinés à supporter l'immense verrière. Les ouvriers s'affairaient sur les échafaudages, sculptant patiemment les ornements qui décoreraient la façade.

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Le fronton ouest fut surmonté d’une immense statue de femme assise, représentant la ville de Strasbourg, avec dans sa main droite, la clé de l’entrée de la capitale Alsacienne. Le fronton opposé fut orné d’une autre sculpture de femme représentant Verdun, faisant hommage aux innombrables poilus, ces soldats tombés pour la France, pendant la première guerre mondiale.

L'horloge monumentale, pièce maîtresse de la façade, fut ensuite installée sous les yeux ébahis des badauds parisiens. On installa à son sommet une magnifique sculpture, symbolisant les deux grands fleuves de l’Ile de France et de l’Alsace : à droite, le Rhin, et à gauche, la Seine.

Quel ticket pour aller à gare de l'Est ? - Histoire de la construction de la gare de l'Est à Paris

François pensait souvent aux millions de voyageurs qui, dans les décennies à venir, lèveraient les yeux vers ce cadran pour vérifier l'heure de leur train. Enfin, le 5 juillet 1849, la Gare de Strasbourg fut inaugurée en grande pompe.

Les notables de la ville admirèrent l'édifice de 30 mètres de haut et 180 mètres de long, chef-d'œuvre d'architecture ferroviaire. François, debout dans la foule, sentit son cœur se gonfler de fierté. Il savait que cette gare marquerait le début d'une nouvelle ère pour Paris.

Histoire de la construction de la gare de l'Est à Paris

Les années passèrent, et la gare devint le témoin silencieux de l'histoire : départs des soldats pour les guerres, arrivées des réfugiés, retrouvailles émouvantes sur les quais. Rebaptisée Gare de l'Est en 1914, elle resta fidèle à sa mission : relier Paris à l'Est de la France et au-delà, servant de porte d'entrée vers l'Europe centrale.

Aujourd'hui encore, quand les premiers rayons du soleil illuminent sa façade dorée, on peut presque entendre les échos des milliers d'histoires qui se sont écrites entre ses murs. Des histoires débutées ce matin de 1847 où un jeune maître d'œuvre, courageux et rêveur, contemplait le début d'un chantier prometteur d'avenir.

Histoire de la construction de la gare de l'Est à Paris

Histoire

Top 10 histoires insolites des plus beaux lieux du Marais

Top 10 histoires insolites des plus beaux lieux du Marais

Sa réputation le précède. Le Marais, situé entre le 3e et le 4e arrondissement de Paris est l’un des quartiers les plus touristiques et les plus prisés de la capitale. Ancien marécage du XIIe siècle, zone féodale et ecclésiastique, le quartier du Marais est aujourd’hui perçu et ressenti par les passants comme la petite Italie de la Rive Droite.

Triangulé entre trois grandes places parisiennes (Bastille, République et Hôtel de Ville), le Marais représente parfaitement la mixité sociale qui y a toujours régné : un paysage très hétéroclite, moderne au charme d’antan, comme entre bourgeoisie et artisanat. Alors, êtes-vous prêt'e)s à découvrir les endroits méconnus et cachés que le Marais insolite et secret vous cache ?

Le charmant Village Saint-Paul

Le Village Saint-Paul dans le Marais : un endroit caché, insolite et secret !

Situé au croisement des rues Charlemagne et de l’Ave Maria, le village Saint-Paul fait partie des lieux sous- jacents du quartier. Véritable petit îlot marchand à l’origine, il était très apprécié tant de ses habitants que des riverains pour son calme et sa tranquillité. Sa destruction fut ordonnée sous la IVe République, lorsque que l’insalubrité des habitations fut considérée comme dangereuse, et donna lieu à leur immédiate reconstruction.

L’esthétique du village a donc été partiellement restaurée, tant certaines bâtisses furent reconstruites à l’identique. Ses plus beaux édifices, ayant été épargnés de tous ces changements, seront protégés par la loi Malraux, promulguée en août 1962. Elle permettra au village de Saint-Paul de conserver l’architecture et l’atmosphère si particulière de l’îlot, renforçant l’idée de protection du patrimoine. C’est dix ans plus tard que l’architecte Félix Gatie redessine l’endroit tel qu’on peut le voir aujourd’hui.

Rue Saint-Paul, 75004 Paris - Métro 1 Saint-Paul
 

L'intrigante fontaine de la rue Charlemagne

Les secrets de la fontaine Charlemagne de l'enfant portant une coquille

Surnommée "L'enfant portant la coquille", cette fontaine intrigue toujours les passants. Et pour cause ! Alexandre Gady, historien de l’art, a émis une hypothèse qui une fois formulée, saute aux yeux : le visage de cet enfant ressemblerait à s’y méprendre à celui de Victor Hugo dans les années 1830-40, période où son lieu de résidence se trouvait non loin, Place des Vosges.

Cette théorie trouve également son origine dans la coquille que l’enfant porte au-dessus de lui. Elle semble identique aux bénitiers offerts par l’écrivain lui-même à l’église de Saint-Paul-Saint-Louis… Aucun autre historien n’a émis d’hypothèse plus précise ou plus pertinente. Alors, spéculation ou hommage ?

9 rue Charlemagne, 75004 Paris - Métro 1 Saint-Paul
 

Le restaurant Chez Julien : une institution

L'un des plus beaux Restaurants de Paris : Chez Julien - MaraisBistro-chic de cuisine française, le restaurant Chez Julien est une enseigne incontournable du 4e arrondissement. Sa popularité et son charme découlent de sa sublime terrasse, de ses murs fleuris et de sa décoration, tout droit sortie de la Belle Epoque. Ce bâtiment est classé monument historique. En effet, cette bâtisse située à l’angle de … et … illustre parfaitement le Paris du XIXe siècle. A l’époque, les commerces de première nécessité (alimentation notamment), sont souvent pris d’assaut par des parisiens criant famine.

C’est pourquoi nous pouvons y voir, tout le long de sa façade, une grille de fonte qui à cette période avait une valeur protectrice et dissuasive. Anciennement, ce bistro était une boulangerie nommée « Au pigeon blanc ». Cela explique la présence de l’ornement d’un pigeon doré, accolé au mur du restaurant. Les pommes de pins, elles, avertissent de la nature du commerce. La résine de la pomme de pin était utilisée pour sceller les tonneaux, contenant généralement du vin. L’allure historique du lieu et son côté atypique nous permet de nous souvenir de notre passé. L’atmosphère intime, chaleureuse et décontractée qui s’y ressent aujourd’hui nous invite à profiter des beaux jours en terrasse, dégustant un bon déjeuner avec vue sur l’île Saint-Louis.

1 rue du Pont Louis-Philippe, 75004 Paris - Métro 7 Pont Marie 
 

La petite histoire insolite du Bazar de l’Hôtel de Ville

Les secrets du BHV, un histoire insolite de Paris

Renommé le BHV Marais en 2013, le Bazar de l’Hôtel de Ville impressionne par sa coupole majestueuse et ses vitrines alléchantes. Pourtant, cet endroit n’était pas voué à un tel succès… jusqu’à ce que le destin s’en mêle. Dans les années 1850, François-Xavier Ruel et sa femme Marie-Madeleine Poncerry arrivent à Paris pour vendre des bonnets en déambulant Place de l’Hôtel de Ville. C’est neuf ans plus tard que le couple ouvre sa bimbeloterie avec pignon sur rue, le « Ruel jeune » au 54, rue de Rivoli. Mais la boutique s’est plutôt faite connaître sous le nom de « Bazar Napoléon ».

En effet, selon la légende, l’impératrice Eugénie (femme de Napoléon III) serait passée devant sa boutique, et ses chevaux se seraient soudain emballés, effrayés. Ruel serait alors sorti pour lui porter assistance, et serait parvenu à les canaliser. Touchée par cet acte de bravoure, elle lui fit remettre une belle bourse pour le remercier. François-Xavier Ruel utilisera cette récompense pour créer un véritable bazar directement inspiré des commerces persans, avec Marie-Madeleine Poncerry à sa direction.

Le meilleur marché de tout Paris se spécialise alors dans les rayons outillage et quincaillerie, mais développe également de nombreux rayons mode, des restaurants… comme pour y créer un lieu de vie. Aujourd’hui, le BHV Marais est l’un des endroits incontournables du shopping parisien, et appartient majoritairement aux Galeries Lafayette.

42 rue de la Verrerie, 75004 Paris - Métro 1 et 11 Hôtel de Ville 
 

Le Mémorial de la Shoah

Le mémorial de la Shoah, un endroit insolite et émouvant dans le Marais

On ne peut pas évoquer le quartier du Marais sans évoquer sa qualification courante de « quartier juif ». Il est vrai que le Marais est connu partout en France comme étant le quartier ayant caché le plus de juifs sous le régime de Vichy. C’est pourquoi en 1956 Georges Goldberg, Louis Arretche et Alexandre Persitz dressèrent rue Godeffroy-L’Asnier (4ème arrondissement) le Mémorial du Martyr Juif Inconnu, véritable extension du Centre de documentation Juive Contemporaine qui archive chaque preuve, chaque document attestant de la persécution des juifs de l’époque.

À l’intérieur de ce mémorial reposent sous une étoile de David en marbre, les cendres des juifs décédés dans les camps, ainsi que dans les ruines des ghettos de Varsovie et de la terre d’Israël, afin d’instaurer à la fois le devoir de mémoire envers les 6 millions de juifs disparus pendant la Shoah, et la possibilité de recueillement pour tout un chacun. En 2005, sous la présidence de Jacques Chirac, le Mémorial du Martyr Juif Inconnu devient le Mémorial de la Shoah, avec un mur du souvenir pour les disparus, et un mur des justes pour ceux qui ont risqué leurs vies pour la cause, tous élevés au rang de héros.

Le Mémorial de la Shoah nous permet de se documenter, de faire des dons, de comprendre mais surtout, c’est un endroit de transmission et de médiation essentiel pour les générations futures.

17 rue Godeffroy L’Asnier, 75004 Paris - Métro 7 Pont Marie
 

Le Marronnier du jardin Anne Frank

Histoire du marronnier du jardin Anne Frank

Pour encore mieux comprendre cette notion de « quartier juif », intéressons-nous à un résistant végétal. En effet, au cœur de l’un des plus vastes îlots du Marais, se trouve un jardin municipal de 4000m2, abritant un arbre centenaire avec un lourd passé. Le jardin Anne Frank rassemble plusieurs jardins, dont celui de l’hôtel Saint-Aignan. C’est en 1962 que la Ville de Paris achète l'hôtel de Saint-Aignan et ses jardins. L’année suivante, l’hôtel est classé Monuments Historiques.

En 1998, c’est Jacques Chirac qui est alors maire de Paris, et qui décide de transformer l'hôtel de Saint-Aignan en Musée d'art et d'histoire du Judaïsme. Le jardin fût inauguré et ouvert pour la première fois aux visiteurs en 2007. Le directeur de la Maison Anne Frank à Amsterdam, Hans Westra, était présent et, il n’est pas venu les mains vides : un rejet du marronnier qu’Anne Frank décrivait dans son journal, et voyait de sa cachette pendant la guerre ! Un témoin végétal qui permet de valoriser le devoir de mémoire de manière bucolique, vivante et évolutive.

Il s’agit là également d’un sauvetage génétique. Avec les années, le manque d’entretien, les parasites faisant apparaître de la pourriture, et une tempête, le marronnier d’origine de 150 ans aurait été perdu... 

14 Impasse Berthaud, 75003 Paris - Métro 11 Rambuteau
 

L’appartement du Père Lachaise

L'appartement du Père Lachaise, qui donna son nom au célèbre cimetière de Paris

Au 14 rue Charlemagne, dans le 4e arrondissement de Paris, se trouve une porte d’entrée pas comme les autres. Il faut traverser le lycée Charlemagne (pavillon de l’ancienne cour d’honneur de la maison professe de la Compagnie de Jésus) puis monter un escalier du XVIIe siècle, pour se trouver face à la porte d’entrée d’un appartement très spécial. Mais à qui appartient-il ? Eh bien, c’est celui du célèbre Confesseur des Rois de France, François d’Aix de la Chaise dit le « Père Lachaise ».

Quand arrive le printemps, François d’Aix de la Chaise a la possibilité d’aller se ressourcer dans une fabuleuse maison de campagne avec un immense terrain (appartenant aux jésuites de Mont-Louis), jardins d’une superficie de 17 hectares, à l’est de Paris. Cette propriété était si grande qu’elle a été aménagée en cimetière en 1804. Cependant, l’endroit peine à se faire connaître et visiter car il est jugé trop loin du centre-ville. Afin de pallier cette situation, on y transfère en 1817 les sépultures de Jean Baptiste Poquelin (Molière) et de Jean de La Fontaine, et nomme le cimetière « Père Lachaise » pour rendre l’endroit attractif et identifiable. Cependant, il faut se méfier des apparences : le Père Lachaise n’est pas enterré dans le cimetière éponyme, mais repose dans la crypte de l'église Saint-Paul-Saint-Louis avec autres jésuites.

14 rue Charlemagne, 75004 Paris - Métro 1 Saint-Paul
 

La légendaire Tour Saint-Jacques

Secrets et histoire insolite de la Tour Saint Jacques

La Tour Saint-Jacques est un bijou d’architecture gothique du Ve siècle. On la trouve dans le square éponyme, situé rue de Rivoli dans le 4e arrondissement. Son clocher est le seul vestige de l'église Saint-Jacques-la-Boucherie, détruite en 1797. Autour de ses 52 mètres de hauteur, un espace vert magnifique créé par le préfet Haussmann à ses débuts, sous le Second Empire. C’est plus d’un siècle plus tard que la Ville de Paris acquiert le square Saint-Jacques.

La Tour Saint-Jacques abrite sous son piédestal la statue de Blaise Pascal car il y expérimente sa théorie de « l’équilibre des liqueurs » ainsi qu’une stèle rendant hommage à Gérard de Nerval, qui se pendit non loin place du Châtelet. La tour abrita également deux des ateliers de Nicolas Flamel au XIVe siècle. Cette Tour a toujours une forte symbolique religieuse. En effet, depuis 1965, l’Espagne offrit à la ville de Paris une plaque symbolisant que le lieu serait désormais le départ du célèbre pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

39 rue de Rivoli, 75004 Paris - Métro 1,4,7,11,14


La Maison de l'alchimiste Nicolas Flamel

Maison de l'alchimiste Nicolas Flamel, la plus vieille maison de Paris

Nicolas Flamel est connu partout à travers le monde. Ce parisien aisé est un écrivain public, libraire-juré et copiste au XIVe siècle. Son mariage et ses spéculations immobilières lui confèrent une situation très confortable, qu'il finira par utiliser dans des constructions pieuses. Nicolas Flamel n’est cependant pas célèbre pour ses investissements, mais bien pour avoir trouvé la pierre philosophale : un terme symbolique traduisant un savoir faire alchimique ancestral qui permettrait la transmutation du plomb en or !

Grâce à cette connaissance, le patrimoine personnel de Flamel commença à s'amplifier et les rumeurs concernant le célèbre chercheur se mirent à fuser dans tous les recoins Paris. L'alchimiste fit ainsi construire cette maison de ville suite à la mort de sa femme Pernelle, en 1397. Il décida d'y abriter au rez-de-chaussée un commerce et un logement gratuit pour les pélèrins à l’étage. Pour bénéficier d'une nuité, la seule condition était de faire ses prières du matin et du soir...

D’après le Dictionnaire historique des rues de Paris, la maison de Nicolas Flamel est la plus ancienne maison connue à ce jour que l’on puisse dater. Sa façade est classée aux Monuments historiques depuis le 23 septembre 1911. Aujourd’hui, c’est l’auberge Nicolas Flamel qui a pris possession des lieux, un restaurant étoilé par le guide Michelin ! 

51 rue de Montmorency, 75003 Paris - Métro 4 Étienne Marcel
 

Le quartier “Gay Hype”

Les origines du quartier gay le plus branché de Paris : le marais

Le quartier du Marais est réputé pour être le quartier gay de la capitale. Pourquoi ? Voici quelques explications à cette qualification.  Au début du XXe siècle, les médecins considéraient encore que l’homosexualité était pathologique. Cependant, à Paris, se développent quelques lieux de “sociabilité homosexuelle”. D’abord majoritairement présents dans le quartier de Saint-Germain-des-Prés, alors symbole de haut lieux de vie intellectuelle, artistique et culturelle, les zones “gay friendly” de la ville se diffusent jusqu’au Marais.

C’est l’aspect cosmopolite, et hors de la constante effervescence parisienne qui permet à la communauté gay d’y diffuser l'étendard aux couleurs de l’arc-en-ciel dans les années 80. Il existe, dans le quartier du Marais, beaucoup d'établissements de nuit (bars, restaurants, cafés) exclusivement réservés aux homosexuels. Le Drugstore, le très célèbre Café de Flore, le Bronx, sont des refuges pour ces personnes qui, à l’époque heureusement, sont incomprises et rejetées de la société. 

Le marais : quartier le plus insolite et secret de Paris
Quartier tranquille le jour mais animé le soir, le Marais est un endroit hors du temps, coloré, éclectique… On s’y sent bien. C’est une mosaïque architecturale, un melting-pot culturel et artistique, un lieu de création et d’imaginaire par excellence. Alors, allez-vous flâner dans ses rues pavées, découvrir ses nombreuses boutiques, restaurants et espaces verts chargés d’histoire ? 

Lieux & rues

La cachette des Irlandais

La cachette des Irlandais

La première communauté dédiée à l’accueil des prêtres et des étudiants ecclésiastiques irlandais fut créée au début du 17e siècle à Paris, par le père John Lee. Leur nombre étant devenu important dans le quartier du Panthéon, on décida de renommer l’ancienne rue du Cheval Vert en « Rue des Irlandais ». Un ancien hôtel particulier fut même transformé en 1769 pour les accueillir : le collège des Irlandais était né.

Confisqué sous la révolution, le bâtiment fut utilisé sous Napoléon 1er pour rassembler tous les Irlandais de France et fut ensuite  transformé an hôpital pour les soldats blessés durant la guerre de 1870. Le collège servit aussi de refuge pour l’armée américaine en 1945, puis « changea de patrie » pour héberger le collège Polonais…. Ce n’est qu’en 1998 que le lieu retrouva ses racines celtes pour accueillir le Centre Culturel Irlandais.

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À l’écart du tumulte parisien, sa cour tranquille donne accès à une superbe chapelle consacrée à Saint-Patrick, apôtre de l'Irlande. Sa particularité réside dans ses bancs qui ne font pas face à l'autel mais qui sont adossés aux murs latéraux et forcent les personnes assises à tourner la tête pour suivre la messe de l'aumônier irlandais, qui à d'ailleurs lieu tous les dimanches... en anglais !

Juste au dessus de la chapelle, une bibliothèque tout en longueur préserve plus de 8000 ouvrages dont de très rares manuscrits remontant jusqu'au 15e siècle et d'impressionnantes collections de livres l’histoire de l’Irlande.

Aujourd’hui, le centre est ouvert à tous et propose un programme d’évènements culturels variés, mettant bien évidemment l’Irlande à l’honneur. En souvenir de son glorieux passé, il loue encore 45 chambres aux étudiants Irlandais de Paris. Un endroit à visiter en priorité le jour de la fête de St Patrick pour déguster une bonne bière irlandaise et s'essayer à quelques pas de danses celtiques au rythme des musiques irlandaises !

Lieux & rues

Le dernier temple impérial

Le dernier temple impérial

Étonnant monument de 108 mètres de long, l'église Saint-Marie-Madeleine trône au coeur de Paris, à deux pas de la place de la Concorde. La construction de l'édifice religieux commença pendant l'ère Napoléonienne, tandis que Bonaparte avait décidé d'ériger dans la capitale un immense temple à la gloire de sa Grande Armée. 

Le chantier de l'édifice fut commencé d'après le modèle d'un temple antique périptère, c'est-à-dire entouré de rangées de colonnes sur toutes ses faces (comme le Parthénon situé à Athènes). Une architecture choisie pour faire un parallèle entre la puissance Française de l'époque et la grandeur passée de l'Empire Romain.

Or malgré les moyens faramineux engagés pour la construction, les travaux n'avançaient pas assez vite et l'empereur ordonna de re-localiser le projet au sommet des Champs Elysées pour y faire bâtir le célèbre Arc de Triomphe.

En dépit cela, la construction de la Madeleine continua mais elle ne fut achevée que 78 ans après la pose de sa première pierre. Rendue au culte religieux, l'église fut finalement consacrée en 1842 sous Louis Philippe, dernier roi à avoir régné en France.

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Caractéristique insolite de l'église, elle ne possède ni clocher, ni croix, ni transept. Seul rappel architectural extérieur à la religion, son fronton sculpté qui représente le jugement Dernier. Et juste en dessous une large inscription en latin, « D.O.M. SVB. INVOC. S. M. MAGDALENAE », qui signifie « Au Dieu très bon et très grand, sous l'invocation de sainte Marie-Madeleine ».  

Le gigantesque perron du monument mène vers une grande porte en bronze qui ouvre une perspective vers une nef grandiose ayant la particularité d'avoir une superbe acoustique. Lors de certains week-ends, les « Dimanches musicaux de La Madeleine » permettent d'ailleurs de profiter à prix préférentiel de concerts reprenant les grandes oeuvres de la musique classique. Une expérience extraordinaire à ne pas louper !

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