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Visite Insolite Paris - Visite Guidée Paris Secret - Guide à Paris

Légende ou réalité ?

Légende ou réalité ?

L'histoire du fantôme de l'Opéra Garnier commence en 1873 lorsqu'un violent incendie éclate dans le bâtiment et qu'un jeune pianiste présent sur les lieux perd sa fiancée dans les flammes. En tentant de la sauver, le malheureux musicien trébuche et se brûle gravement le visage au point d'être défiguré. Assommé par la tristesse, il se réfugie dans les sous-sols du Palais et y demeure jusqu'à son inauguration.

Quelques années plus tard, des membres du personnel commencent à rapporter des apparitions d'un homme au visage terrifiant dans les coulisses et les caves du bâtiment. Personne ne croit vraiment à ces rumeurs jusqu'à ce qu'une longue série d'apparitions et d'événements étranges surviennent durant le printemps 1896...

Tandis que la presse s'était emparée du phénomène paranormal, le 20 mai, un lustre se détacha et tua sur le coup une spectatrice qui était assise sur le siège n°13... Par la suite, un anonyme se présentant sous le nom de « Fantôme de l'Opéra », se mit à réserver systématiquement la loge n°5, menaçant de provoquer à nouveau une chute de lustre si la direction de l'Opera ne lui en laissait pas la jouissance et ne lui versait pas 20 000 francs par mois !

La légende du fantôme de l'Opéra était née et fut dépeinte peu après dans un roman fantastique de l'écrivain Gaston Leroux. Depuis, d'autres événements étranges se sont succédé et même si la superstition s'est peu à peu effacée, la loge n°5 reste fermée et l'on peut lire sur la plaque de sa porte « Fantôme de l'Opéra » !

Légendes et mystères

Le succès de la poivrière

Le succès de la poivrière

Nous sommes en 1844. Tandis que la capitale accueille la grande exposition industrielle, les premières expériences d'éclairage public à l'électricité sont menées sur la place de la Concorde. Flânant le long des Champs-Élysées, un jeune homme venu tenter sa chance à Paris observe les belles boutiques et le tumulte des fiacres qui se croisent sur les pavés. Il s'appelle Félix Potin.

Impatient d'embrasser le succès, le garçon de 24 ans décide d'investir son budget pour louer une petite épicerie dans une rue passante du 9ᵉ arrondissement. Malin, il comprend vite comment se démarquer de ses concurrents qui optent souvent pour des pratiques trompeuses afin d'écouler leur marchandise. Chez Félix, tout est transparent et le slogan inscrit sur la devanture annonce : "Vente de qualité à bon poids et à bon prix".

De fil en aiguille, le commerce attire de plus en plus de monde et grandit car Potin, agissant en véritable précurseur de la grande distribution, sait négocier subtilement avec ses fournisseurs. Les gros volumes d'achat permettent de faire baisser les prix et de dégager des marges de plus en plus importantes. 16 ans plus tard, le désormais grand épicier a suffisamment accumulé d'argent pour ouvrir d'autres points de vente, acheter des usines de production de produits agro-alimentaires et s'offrir un somptueux magasin sur deux niveaux, boulevard Sébastopol.

C'est cet impressionnant immeuble que l'on peut voir sur la photo. Construit dans un style néo-baroque par l'architecte Charles Lemaresquier, l'édifice surmonté d'un grand dôme est ironiquement surnommé "la Poivrière" lors de son inauguration en 1910. La majestueuse rotonde d'angle est ainsi conçue pour faire resplendir l'enseigne de Felix Potin. Affublée de symboles de la mythologie antique telles que des cornes d'abondance, des guirlandes de fruits et des grands vases impériaux, elle magnifie le triomphe d'Hermes, dieu du commerce.

Félix Potin meurt en juillet 1871 mais sa Maison est alors la plus importante épicerie de la capitale et continue son essor sans s'essouffler. Dans les années 1920, la société compte même 70 succursales, 10 usines, 5 chais et 650 chevaux qui permettent de tirer les carrosses des livreurs. La "success story" continuera jusqu'en 1977, année ou l'enseigne cumule plus de 1600 magasins pour un chiffre d'affaires de 3 milliards de francs. Mais la concurrence se fait plus ardue dans les années 80. Auchan, Leclerc et Carrefour passent à la vitesse supérieure en donnant une dimension internationale à leurs business. Incapables de suivre le rythme, les boutiques de Felix Potin perdent peu à peu leur élan jusqu'à leur fermeture définitive en 1995.

Monuments

Une Cène minuscule

Une Cène minuscule

Juste de l'autre côté de la colonnade Est du Louvre, l'énigmatique église Saint-Germain-l'Auxerrois présente une façade extraordinaire dont les colonnes et les entrées sont décorées de centaines d'intrigantes et minuscules figurines de pierre, que les bâtisseurs du moyen-âge ont pris un malin plaisir à cacher dans les plus infimes recoins. Ainsi, plus on observe, plus on est subjugué par la finesse et l'originalité des détails.

En se plaçant face au portail de droite et en levant les yeux, on découvre une fabuleuse clé de voûte. Sculptée avec une remarquable minutie, l'oeuvre représente l'un des événements fondateurs du christianisme, la Sainte Cène, qui qualifie le dernier repas de Jésus-Christ en compagnie des douze apôtres, la veille de sa crucifixion et trois jours avant sa résurrection. Pain, vin rouge et viande de veau constituent alors l'ultime dîner.

Admirez la précision millimétrique de ce tableau en relief qui date du XVᵉ siècle. Chaque détail ne mesure que quelques centimètres et fait pourtant ressortir une ambiance particulièrement vivante : observez les drapés des vêtements, les contenus des assiettes, la finesse des cheveux et des barbes...

En bas de la composition, Judas prie les mains jointes pour se faire pardonner d'avoir trahi Jésus en le livrant aux Romains qui pourchassent les chrétiens. Vous pouvez aussi voir au milieu du banquet, l'apôtre Jean qui s'effondre tant il est peiné de savoir que le lendemain sera fait d'une mort certaine. Pourtant, juste à droite, Jésus semble serein et observe ses acolytes d'un regard bienveillant.

Selon l'évangile de Saint-Jean, en ce moment festif mais douloureux, Jésus répète le commandement suivant : « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés ».

Insolite

Théatre sur l'eau

Théatre sur l'eau

Originaire de l'antiquité romaine, la Naumachie était un gigantesque spectacle représentant une bataille navale. Seuls les empereurs pouvaient se permettre de les organiser, étant donné les moyens considérables qu'il fallait mettre en œuvre pour aménager un plan d'eau, mobiliser des flottes de bateaux et gérer des centaines de figurants. On connait peu de choses à propos de ces impressionnantes simulations guerrières, car les édifices n'ont pratiquement pas laissé de trace archéologique et seuls les livres anciens en font la description. Sous le règne de Néron apparut néanmoins une nouveauté : la Naumachie d'amphithéâtre. Beaucoup plus modeste, elle était mise en scène dans une enceinte d'amphithéâtre moins grande, que l'on inondait complètement pour l'occasion.

C'est en référence à ces spectacles navals que la Naumachie du Parc Monceau fut aménagée en 1773, avec un bassin ovale entouré d'une colonnade corinthienne. Pour ne pas s'embêter à commander une sculpture neuve, le Duc de Chartres alors propriétaire du grand jardin, a l'idée de récupérer les colonnes de la Rotonde de Valois, un monument funéraire inachevé qui jouxtait la basilique de Saint-Denis, commandé 50 ans plus tôt par Catherine de Médicis afin d'accueillir le tombeau de son époux, le roi Henri II.

En 1861, le parc rentre dans une longue période de rénovation et la Naumachie, très abîmée, pose un dilemme : doit-on lui donner un coup de jeune ou la laisser telle quelle ? On décide finalement de simplement consolider la structure tout en préservant son aspect de ruines antiques. Depuis lors, le bassin ovale offre calme et volupté aux flâneurs qui y découvrent des dizaines d'espèces d'oiseaux et de poissons. Au milieu du plan d'eau, un îlot abrite un superbe saule pleureur, qui complète le trio d'arbres remarquables du Parc Monceau, avec un immense platane d'orient bicentenaire et un imposant Ginkgo Biloba de 23m de haut, représentant d'une très ancienne espèce d’arbres datant de l'ère des dinosaures !

Monuments

Le bijou de Mazarin

Le bijou de Mazarin

Au 23 quai de Conti, juste derrière l'Académie des Sciences, se cache l’extraordinaire bibliothèque Mazarine. Créée à la demande du successeur du Ministre Richelieu, le Cardinal Mazarin, la plus ancienne bibliothèque publique de France est ouverte aux scientifiques et aux chercheurs en 1643.

Grâce à l’acquisition de stocks de libraires et d’importantes collections du clergé, l’établissement devient au XVIIᵉ siècle la bibliothèque la plus réputée d'Europe. En quelques années, les étagères en bois rares se remplissent de plus de 40 000 ouvrages, dont 1500 fabuleux manuscrits médiévaux illustrés avec des enluminures et un inestimable exemplaire de la bible de Gutenberg, l’un des inventeurs de l’imprimerie.

Sur toute la longueur des murs de la grande salle, sont installés 90 bustes de personnages illustres, politiciens et hommes de lettres, tandis que 54 colonnes cannelées en chêne supportent le balcon supérieur, richement décoré de fines rambardes en fer forgé et de motifs représentant les armoiries de Mazarin.

Et pour accueillir confortablement les lecteurs, les longues tables recouvertes de marqueterie précieuse sont éclairées par des élégants lustres de bronze doré, offerts par la marquise de Pompadour, célèbre maîtresse du roi Louis XV. 

Majestueuse, l’architecture de la bibliothèque offre ainsi un subtil équilibre entre les grands volumes et l’intimité feutrée des espaces de travail. Elle recense aujourd'hui plus de 600 000 documents et 220 ouvrages d'art. Une chance que ce bijou historique soit encore ouvert à tous !

Des visites guidées gratuites sont organisées tous les jours en fin d'après-midi, sous la conduite d'un conservateur qui présente l'histoire de la bibliothèque, les collections de livres historiques et les secrets des superbes décors !

Monuments

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