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Visite Insolite Paris - Visite Guidée Paris Secret - Guide à Paris

Le bijou de Mazarin

Le bijou de Mazarin

Au 23 quai de Conti, juste derrière l'Académie des Sciences, se cache l’extraordinaire bibliothèque Mazarine. Créée à la demande du successeur du Ministre Richelieu, le Cardinal Mazarin, la plus ancienne bibliothèque publique de France est ouverte aux scientifiques et aux chercheurs en 1643.

Grâce à l’acquisition de stocks de libraires et d’importantes collections du clergé, l’établissement devient au XVIIᵉ siècle la bibliothèque la plus réputée d'Europe. En quelques années, les étagères en bois rares se remplissent de plus de 40 000 ouvrages, dont 1500 fabuleux manuscrits médiévaux illustrés avec des enluminures et un inestimable exemplaire de la bible de Gutenberg, l’un des inventeurs de l’imprimerie.

Sur toute la longueur des murs de la grande salle, sont installés 90 bustes de personnages illustres, politiciens et hommes de lettres, tandis que 54 colonnes cannelées en chêne supportent le balcon supérieur, richement décoré de fines rambardes en fer forgé et de motifs représentant les armoiries de Mazarin.

Et pour accueillir confortablement les lecteurs, les longues tables recouvertes de marqueterie précieuse sont éclairées par des élégants lustres de bronze doré, offerts par la marquise de Pompadour, célèbre maîtresse du roi Louis XV. 

Majestueuse, l’architecture de la bibliothèque offre ainsi un subtil équilibre entre les grands volumes et l’intimité feutrée des espaces de travail. Elle recense aujourd'hui plus de 600 000 documents et 220 ouvrages d'art. Une chance que ce bijou historique soit encore ouvert à tous !

Des visites guidées gratuites sont organisées tous les jours en fin d'après-midi, sous la conduite d'un conservateur qui présente l'histoire de la bibliothèque, les collections de livres historiques et les secrets des superbes décors !

Monuments

La tentation des sénateurs

La tentation des sénateurs

Vers l’an 1766, le sieur Lefèvre, limonadier du Roi Louis XV, fait fortune en vendant ses boissons rafraichissantes à la cour. Prévoyant, il décide de placer ses gains en rachetant un petit hôtel particulier situé en face de l’Île de la Cité, qu’il transforme en un commerce de vins et de spiritueux. La proximité de la boutique avec le marché des volailles contribue au succès immédiat de l’établissement, tant et si bien que le jeune marchand décide de rajouter un espace de restauration et d’aménager les pièces du premier étage en petites chambres d’hôtellerie.

Un siècle plus tard, le nouveau propriétaire Jules Lapérouse, profite de l’homonymie de son patronyme avec celui du grand explorateur Jean-François La Pérouse, pour renommer la charmante auberge et faire apposer à l’angle de l’immeuble une peinture représentant le galion du célèbre marin-aventurier. Au rez-de-chaussée, les cadres de bois sont embellis avec des superbes portraits de femmes en costume de la Belle Époque, tandis que le haut de la façade est décoré de blasons renfermant un sarment de vigne et une couronne, qui rendent hommage au premier magasin de vin créé par l’ancien limonadier royal.

Mais les plus beaux ornements sont sans conteste les grands lampadaires peints en bleu et or, dont les formes arrondies font écho aux volutes végétales du logo du restaurant. À l’étage, Lapérouse fait aussi transformer les chambres en petits salons confidentiels où l’on déguste des plats divins qui propulsent le restaurant au sommet de la gastronomie française.

Dès la fin du XX siècle, pendant qu’Eiffel construit sa tour pour impressionner les visiteurs de l’exposition universelle de Paris, toute l’intelligentsia de la capitale se bouscule au portillon de la nouvelle cantine à la mode : Zola, Maupassant, Baudelaire et même Proust viennent s’y régaler. En 1933, Lapérouse devient alors le premier restaurant à obtenir les trois étoiles au guide Michelin. On s’y croise, on s’y confie, on s’y encanaille surtout. À l’abri des regards, les petits salons privés deviennent l’antre des amours des sénateurs et des “Cocottes”, sulfureuses courtisanes ne proposant leurs charmes qu’en échange de somptueux bijoux. Certaines d’entre elles vont même jusqu’à graver leurs initiales en bas des miroirs du restaurant, afin de vérifier si les diamants offerts ne sont pas factices !

Ainsi, au fil des dîners mondains et des soirées enivrantes, les années passent mais la gloire de Lapérouse ne s’essouffle pas. Ses illustres salons continuent à attirer les célébrités telles que Delacroix, Berlioz, Sarah Bernhardt et Orson Welles. Même Colette s’y réfugie pour rédiger son roman “Chatte” et Balzac s’en inspire pour son roman-feuilleton “La Maison Nucigen”.

Récemment rénové dans l’esprit de la Belle Époque, Lapérouse propose toujours aujourd’hui de superbes expériences culinaires que l’on peut agrémenter avec l’une des 12 000 bouteilles de vins préservées dans la grande cave de 300 m2. Dans ce restaurant mythique, chaque étage est encore un rendez-vous digne d’un décor de cinéma, dont les murs ne dévoilent leurs secrets qu’à la lumière des chandelles...

Lieux et rues

Théatre sur l'eau

Théatre sur l'eau

Originaire de l'antiquité romaine, la Naumachie était un gigantesque spectacle représentant une bataille navale. Seuls les empereurs pouvaient se permettre de les organiser, étant donné les moyens considérables qu'il fallait mettre en œuvre pour aménager un plan d'eau, mobiliser des flottes de bateaux et gérer des centaines de figurants. On connait peu de choses à propos de ces impressionnantes simulations guerrières, car les édifices n'ont pratiquement pas laissé de trace archéologique et seuls les livres anciens en font la description. Sous le règne de Néron apparut néanmoins une nouveauté : la Naumachie d'amphithéâtre. Beaucoup plus modeste, elle était mise en scène dans une enceinte d'amphithéâtre moins grande, que l'on inondait complètement pour l'occasion.

C'est en référence à ces spectacles navals que la Naumachie du Parc Monceau fut aménagée en 1773, avec un bassin ovale entouré d'une colonnade corinthienne. Pour ne pas s'embêter à commander une sculpture neuve, le Duc de Chartres alors propriétaire du grand jardin, a l'idée de récupérer les colonnes de la Rotonde de Valois, un monument funéraire inachevé qui jouxtait la basilique de Saint-Denis, commandé 50 ans plus tôt par Catherine de Médicis afin d'accueillir le tombeau de son époux, le roi Henri II.

En 1861, le parc rentre dans une longue période de rénovation et la Naumachie, très abîmée, pose un dilemme : doit-on lui donner un coup de jeune ou la laisser telle quelle ? On décide finalement de simplement consolider la structure tout en préservant son aspect de ruines antiques. Depuis lors, le bassin ovale offre calme et volupté aux flâneurs qui y découvrent des dizaines d'espèces d'oiseaux et de poissons. Au milieu du plan d'eau, un îlot abrite un superbe saule pleureur, qui complète le trio d'arbres remarquables du Parc Monceau, avec un immense platane d'orient bicentenaire et un imposant Ginkgo Biloba de 23m de haut, représentant d'une très ancienne espèce d’arbres datant de l'ère des dinosaures !

Monuments

Le jardin secret d'Hermès

Le jardin secret d'Hermès

Au numéro 24 de la rue du Faubourg Saint-Honoré se trouve la merveilleuse boutique-mère de la maison Hermès, qui débuta ses activités en 1837 en vendant des équipements équestres et de la sellerie pour l’entretien des fiacres des parisiens fortunés (d’où son logo représentant une calèche). Or en levant les yeux et en observant le coin du haut de l’immeuble, on peut apercevoir une étonnante statue d’un cavalier brandissant deux étendards qui représentent les célèbres “carrés Hermès”. Installée en 1987 pour célébrer les 150 ans de l’entreprise, l’œuvre commémore la parade d’un “cavalier seul” qui, en 1801, voulut célébrer la république et le 14 juillet en descendant les Champs-Élysées sur son cheval, tout en tenant à bout de bras des feux d’artifices crépitants. Hélas, cette date n’était pas encore déclarée jour de fête nationale à l’époque, et l’ardent républicain fut bien vite arrêté.

Mais là n’est pas le seul secret, puisque derrière la statue se cache un extraordinaire jardin perché sur le toit-terrasse. Cet espace de verdure fut aménagé au cours de la seconde guerre mondiale par la famille Hermès, qui y fit installer un potager pour subvenir à ses besoins. Dès la fin du conflit, l’écrin de verdure fut transformé en jardin d’agrément, décoré de fleurs ayant pour particularité de rester blanches, quelle que soit la saison. Dans cet espace de 50m² que l’on appelle “le jardin blanc”, se côtoient rosiers, hibiscus, pensées et même un petit pommier qui se remit étonnamment à produire des fruits après que la jardinière lui ait confié qu’il serait certainement coupé s’il ne donnait plus de pommes !

Ce coin de paradis n’est malheureusement pas ouvert au public mais c’est en venant y chercher de l’inspiration, que le compositeur de parfum d’Hermès, le délicat Jean-Claude Ellena, eut l’idée de créer une fragrance racontant les confidences du petit jardin niché sur le toit. Le maitre parfumeur décrit ainsi sa création « Un jardin de fête, un jardin qui n’en fait qu’à sa tête, arrosé de lumière. ». Il n’y a plus qu’à ouvrir un flacon du parfum “Un jardin sur le toit” pour se laisser emporter par les effluves printaniers.

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