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Théatre sur l'eau

Théatre sur l'eau

Originaire de l'antiquité romaine, la Naumachie était un gigantesque spectacle représentant une bataille navale. Seuls les empereurs pouvaient se permettre de les organiser, étant donné les moyens considérables qu'il fallait mettre en œuvre pour aménager un plan d'eau, mobiliser des flottes de bateaux et gérer des centaines de figurants. On connait peu de choses à propos de ces impressionnantes simulations guerrières, car les édifices n'ont pratiquement pas laissé de trace archéologique et seuls les livres anciens en font la description. Sous le règne de Néron apparut néanmoins une nouveauté : la Naumachie d'amphithéâtre. Beaucoup plus modeste, elle était mise en scène dans une enceinte d'amphithéâtre moins grande, que l'on inondait complètement pour l'occasion.

C'est en référence à ces spectacles navals que la Naumachie du Parc Monceau fut aménagée en 1773, avec un bassin ovale entouré d'une colonnade corinthienne. Pour ne pas s'embêter à commander une sculpture neuve, le Duc de Chartres alors propriétaire du grand jardin, a l'idée de récupérer les colonnes de la Rotonde de Valois, un monument funéraire inachevé qui jouxtait la basilique de Saint-Denis, commandé 50 ans plus tôt par Catherine de Médicis afin d'accueillir le tombeau de son époux, le roi Henri II.

En 1861, le parc rentre dans une longue période de rénovation et la Naumachie, très abîmée, pose un dilemme : doit-on lui donner un coup de jeune ou la laisser telle quelle ? On décide finalement de simplement consolider la structure tout en préservant son aspect de ruines antiques. Depuis lors, le bassin ovale offre calme et volupté aux flâneurs qui y découvrent des dizaines d'espèces d'oiseaux et de poissons. Au milieu du plan d'eau, un îlot abrite un superbe saule pleureur, qui complète le trio d'arbres remarquables du Parc Monceau, avec un immense platane d'orient bicentenaire et un imposant Ginkgo Biloba de 23m de haut, représentant d'une très ancienne espèce d’arbres datant de l'ère des dinosaures !

Monuments

Midi pétante !

Midi pétante !

Jusqu'à la moitié du XVIIIᵉ siècle, les horloges publiques ne sont pas nombreuses à Paris. Les habitants qui souhaitent obtenir l'heure exacte pour remettre leurs montres et horloges mécaniques "à la bonne heure" n'ont donc pas d'autre choix que de se déplacer rapidement auprès du cadran solaire le plus proche, lorsqu'il est le plus précis dans la journée, au moment du "midi vrai" (c'est à dire lorsque le soleil est à son plus haut point).

Ainsi, dans le quartier du Palais Royal, le cadran solaire de l'entrée sud est très populaire, et la foule qui s'y agglutine vers 12h est tellement dense que l'horloger Rousseau, installé dans l'une des galeries ceinturant le palais, décide de faciliter la démarche des nombreux riverains en installant l'une de ses inventions au cœur du jardin. 

En 1786, l'ingénieux artisan fixe ainsi sur un socle de pierre, un petit canon chargé de poudre noire et surmonté d'une loupe. Lorsque le soleil atteint son zénith à la moitié du jour, la concentration de ses rayons brûlants à travers le verre vient provoquer l'allumage de la mèche puis le déclenchement du mécanisme : Et Boum ! Entendent les passants jusqu’à 1km à la ronde.

Rassemblés autour du petit mortier de bronze, les badauds viennent à nouveau des quatre coins de Paris pour observer l’attraction du Palais Royal. Et c'est d'ailleurs de cette popularité que naît la célèbre expression "Midi pétante" !

Bien que très populaire, le petit canon dut se taire en 1911 en raison d'une loi qui imposa l’heure de Greenwich à la France... Il fut malheureusement volé en 1998 mais on installa une réplique à sa place d'origine en 2002. Depuis, il arrive qu'un artificier de la ville de Paris le fasse fonctionner le mercredi à 12h, pour le plus grand plaisir des touristes et des parisiens nostalgiques !

Insolite

Les colombes amoureuses

Les colombes amoureuses

Nous sommes à la fin du XIIIe siècle, pendant la construction de Notre-Dame de Paris. Il faudra encore une cinquantaine d’années avant que l’édifice soit fini. D’innombrables travailleurs sont embauchés pour achever la façade et les tours de l’immense Cathédrale. Certains sont hébergés dans le quartier du Marais, dans des baraques de bois louées pour quelques sous, par l’ordre des Chevaliers Templiers. D’autres sont logés sur l’Île de la Cité dans la rue d’Enfer, aujourd’hui renommée Rue des Ursins, à la demande des riverains.

Un jour de l’année 1296, probablement à la suite d’une inondation de la Seine, la maison de l’un de ces ouvriers qui apprivoisait des petites colombes, s’effondra. Aucun habitant ne fut présent lors du drame, tandis que deux oiseaux se retrouvèrent prisonniers des décombres. Avec l’aide de quelques passants, le mâle réussit à s’extraire des pierres et à prendre son envol, mais la femelle resta enfermée dans sa prison de granit. Jour et nuit, le mâle restait au sommet des gravats, cherchant désespérément une solution pour en extraire son âme sœur.

La légende dit même qu’il partait régulièrement chercher des graines pour nourrir sa compagne, et lui faisait boire de l’eau de la Seine, à l’aide d’un petit brin de paille. Émus de ce spectacle attendrissant, les habitants du quartier unirent leurs forces et parvinrent à libérer la femelle. Reconnaissants et heureux de leurs retrouvailles, les deux colombes s’élevèrent alors dans le ciel, et effectuèrent une longue danse aérienne pour remercier leurs sauveurs. 

C’est en l’honneur de ces deux oiseaux, symboles de paix et de liberté, que la ruelle fut renommée “Rue de la Colombe”. D’ailleurs, on peut voir au-dessus de la porte du numéro 4, juste à l’endroit de la libération, un magnifique relief représentant les colombes amoureuses. Après l’achèvement de Notre-Dame, la maison fut reconstruite. Le propriétaire des lieux décida d’y fonder le premier restaurant de Paris, qu'il nomma : "Les Deux Colombes" !

Insolite

Légende ou réalité ?

Légende ou réalité ?

L'histoire du fantôme de l'Opéra Garnier commence en 1873 lorsqu'un violent incendie éclate dans le bâtiment et qu'un jeune pianiste présent sur les lieux perd sa fiancée dans les flammes. En tentant de la sauver, le malheureux musicien trébuche et se brûle gravement le visage au point d'être défiguré. Assommé par la tristesse, il se réfugie dans les sous-sols du Palais et y demeure jusqu'à son inauguration.

Quelques années plus tard, des membres du personnel commencent à rapporter des apparitions d'un homme au visage terrifiant dans les coulisses et les caves du bâtiment. Personne ne croit vraiment à ces rumeurs jusqu'à ce qu'une longue série d'apparitions et d'événements étranges surviennent durant le printemps 1896...

Tandis que la presse s'était emparée du phénomène paranormal, le 20 mai, un lustre se détacha et tua sur le coup une spectatrice qui était assise sur le siège n°13... Par la suite, un anonyme se présentant sous le nom de « Fantôme de l'Opéra », se mit à réserver systématiquement la loge n°5, menaçant de provoquer à nouveau une chute de lustre si la direction de l'Opera ne lui en laissait pas la jouissance et ne lui versait pas 20 000 francs par mois !

La légende du fantôme de l'Opéra était née et fut dépeinte peu après dans un roman fantastique de l'écrivain Gaston Leroux. Depuis, d'autres événements étranges se sont succédé et même si la superstition s'est peu à peu effacée, la loge n°5 reste fermée et l'on peut lire sur la plaque de sa porte « Fantôme de l'Opéra » !

Légendes et mystères

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