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Visite Insolite Paris - Visite Guidée Paris Secret - Guide à Paris

Le jardin secret d'Hermès

Le jardin secret d'Hermès

Au numéro 24 de la rue du Faubourg Saint-Honoré se trouve la merveilleuse boutique-mère de la maison Hermès, qui débuta ses activités en 1837 en vendant des équipements équestres et de la sellerie pour l’entretien des fiacres des parisiens fortunés (d’où son logo représentant une calèche). Or en levant les yeux et en observant le coin du haut de l’immeuble, on peut apercevoir une étonnante statue d’un cavalier brandissant deux étendards qui représentent les célèbres “carrés Hermès”. Installée en 1987 pour célébrer les 150 ans de l’entreprise, l’œuvre commémore la parade d’un “cavalier seul” qui, en 1801, voulut célébrer la république et le 14 juillet en descendant les Champs-Élysées sur son cheval, tout en tenant à bout de bras des feux d’artifices crépitants. Hélas, cette date n’était pas encore déclarée jour de fête nationale à l’époque, et l’ardent républicain fut bien vite arrêté.

Mais là n’est pas le seul secret, puisque derrière la statue se cache un extraordinaire jardin perché sur le toit-terrasse. Cet espace de verdure fut aménagé au cours de la seconde guerre mondiale par la famille Hermès, qui y fit installer un potager pour subvenir à ses besoins. Dès la fin du conflit, l’écrin de verdure fut transformé en jardin d’agrément, décoré de fleurs ayant pour particularité de rester blanches, quelle que soit la saison. Dans cet espace de 50m² que l’on appelle “le jardin blanc”, se côtoient rosiers, hibiscus, pensées et même un petit pommier qui se remit étonnamment à produire des fruits après que la jardinière lui ait confié qu’il serait certainement coupé s’il ne donnait plus de pommes !

Ce coin de paradis n’est malheureusement pas ouvert au public mais c’est en venant y chercher de l’inspiration, que le compositeur de parfum d’Hermès, le délicat Jean-Claude Ellena, eut l’idée de créer une fragrance racontant les confidences du petit jardin niché sur le toit. Le maitre parfumeur décrit ainsi sa création « Un jardin de fête, un jardin qui n’en fait qu’à sa tête, arrosé de lumière. ». Il n’y a plus qu’à ouvrir un flacon du parfum “Un jardin sur le toit” pour se laisser emporter par les effluves printaniers.

Insolite

Les tourtes des cannibales

Les tourtes des cannibales

Au milieu du XVe siècle, dans une petite rue de l’Île de la Cité, bien avant que Paris ne devienne la ville lumière, une histoire sombre circulait parmi les habitants. La rue des Marmousets, aujourd’hui remplacée par un bâtiment de Hôpital Hôtel-Dieu, fut le théâtre d’un des récits les plus terrifiants de la capitale. On y racontait qu’un barbier et un pâtissier, voisins de boutique, avaient scellé un pacte diabolique.

 

Le barbier, connu pour son habileté à manier le rasoir, attirait les clients avec des promesses de soins impeccables. Mais derrière les rideaux de son échoppe, l’homme n’offrait pas que des coupes de cheveux. Lorsqu’un voyageur solitaire ou un client un peu trop naïf s’installait dans son fauteuil, le rasoir glissait, non pas pour tailler la barbe, mais pour trancher la gorge. L’infortuné était alors précipité dans une trappe menant directement à l’arrière-boutique du pâtissier.

 

Ce dernier, un artisan réputé pour ses tourtes exquises, transformait les corps en une farce macabre. Mélangée à des épices et des herbes, cette chair humaine devenait l’ingrédient principal de ses pâtés, que les habitants du quartier s’arrachaient. Les clients louaient la saveur unique de ces tourtes sans jamais soupçonner l’horreur qui se dissimulait derrière leur croûte dorée.

 

L’affaire finit par éclater, selon la légende, lorsqu’un chien refusa de quitter la boutique du pâtissier, reniflant avec insistance une odeur suspecte. L’animal, appartenant à une victime, mena les enquêteurs à découvrir l’inimaginable. Dans les sous-sols des deux échoppes, des restes humains furent retrouvés, témoins glaçants de ces crimes odieux.

 

La légende raconte que le barbier et le pâtissier furent jugés et exécutés, leurs âmes condamnées à hanter la rue des Marmousets pour l’éternité. Certains disent encore entendre, par les nuits les plus calmes, un bruit de rasoir qui siffle dans l’air, suivi du craquement d’une croûte de tourte. Vérité ou simple rumeur, cette histoire continue de glacer le sang des curieux qui la découvrent.

Légendes et mystères

Les secrets du premier palais

Les secrets du premier palais

Première résidence historique des Rois de France, le Palais de l’île de la Cité se dresse majestueusement le long de la Seine. En face du Pont au Change, la Tour de l'horloge est surmontée d'un superbe petit pavillon dont le toit de tuiles est recouvert de chevrons d'or. Dans le prolongement du quai, se trouvent deux tours jumelles. La Tour de César, qui fut bâtie sur des fondations de l'empire Romain, et la Tour d'Argent, où était conservé le trésor de la Couronne. Plus à l'ouest, la Tour Bonbec, tire son nom d'un cachot où l'on torturait les condamnés pour faire sortir des aveux de leur "bec" !

Si les documents les plus anciens attestent d’une bâtisse aménagée ici en 638 après J-C. par le bon roi Dagobert (celui qui mit sa culotte à l'envers), ce n’est que 300 ans plus tard, sous le règne du souverain Hugues Capet, que le palais prend son essor.

Vers l'an 1165, Philippe Auguste s'apprête à partir en croisade pour rejoindre les Templiers qui défendent les intérêts chrétiens en Terre Sainte. Il lance alors le chantier de la grande muraille de Paris et fait aussi transformer la demeure en château fort pour protéger la cour et conserver les archives royales.

Embelli et habité par toutes les dynasties de la monarchie française du moyen âge, le château gothique devient un symbole de la puissance politique et religieuse. Une immense salle des gardes est aménagée dans les sous-sols, afin d'accueillir le réfectoire où l'on sert chaque jour près de 2000 repas, aux employés et aux gens d'armes.

Or à la fin du 14ᵉ, Charles V subit la révolte menée par le prévôt des marchands de Paris, Etienne Marcel, qui veut limiter le pouvoir royal sur le commerce. En réponse aux pressions qu'il subit, le souverain décide de déménager au Louvre et désigne le concierge du palais comme administrateur, responsable de l’organisation judiciaire et de la prison. C'est de cette nomination que naîtra d'ailleurs le nouveau nom du château : la Conciergerie.

Durant la Révolution Française, le bâtiment est le lieu d’une intense activité judiciaire du fait de l’installation du Tribunal révolutionnaire. En janvier 1793, Louis XVI est guillotiné devant les sans-culottes. Une grande coalition militaire rassemble les plus puissants pays du continent contre la France, afin de restaurer la monarchie. C'est l'époque de la Terreur.

Les innombrables détenus sont entassés par groupes de dix dans des cellules d'à peine 10m² et dans les tribunaux du palais, seul un accusé sur trois n'est pas condamné à mort. Ravaillac, Danton, Robespierre et bien d'autres personnalités sont enfermées dans les cachots du château pour être ensuite décapitées sur la place publique. Mais la détenue la plus célèbre est sans conteste la reine Marie Antoinette, qui sera gardée pendant 40 jours dans une cellule sans confort ni intimité.

Les années passant, la conciergerie accueille de moins en moins de détenus et le pouvoir en place transforme le lieu en immense pôle judiciaire. En 1857 on y juge Baudelaire pour son ouvrage "Les fleurs du mal", qui est accusé d'outrage à la morale publique et à la morale religieuse (il sera condamné à 300 francs d'amende). La même année se tient le procès de Gustave Flaubert, dont le roman "Madame Bovary" est accusé d'outrage aux bonnes mœurs (lui est acquitté). 

En 1898, l'écrivain Émile Zola y est aussi condamné pour avoir pris la défense du capitaine Dreyfus, soupçonné d'avoir livré des documents secrets aux Allemands. Et en 1945, le Maréchal Pétain sera jugé de collaboration avec le régime d'Hitler et condamné à mort avant d'être gracié par le Général de Gaulle.

Aujourd'hui, la Conciergerie et le palais de justice s'étendent sur une surface de 6 hectares. Plus de 10 000 avocats, procureurs, justiciables et touristes déambulent dans un labyrinthe de 25km de couloirs. Or, lorsque les visiteurs fatigués se posent dans la buvette du palais pour prendre un rafraîchissement, peu d'entre eux réalisent qu'ils sont assis dans l'ancienne salle d'attente des condamnés, là ou passèrent plus 4000 prisonniers avant de monter dans les charrettes qui les emmenaient vers leur dernière destination...

Monuments

La perruque de Napoléon

La perruque de Napoléon

Lorsque le Louvre est construit à la fin du XIIᵉ siècle, la préoccupation de Philippe II est plutôt d'en faire une forteresse. Progressivement agrandi et transformé en fastueuse demeure pour les Rois de France, le palais subit ses plus importantes modifications sous le règne de Louis XIV. Avant cela, le Roi-Soleil décide toutefois de faire ériger une immense façade à l'Est, justement du côté où le soleil se lève.

Pour la conception de la bâtisse, l'un des architectes impose son projet d'immense colonnade, longue de 170m et haute de 27m, composée de 52 colonnes corinthiennes. Il s'agit de Claude Perrault, frère du célèbre auteur des contes de Perrault. Au centre de la façade, une grande porte est installée afin que l'entrée du roi puisse se faire en grande pompe. À l'époque, c'est l'orient qui importe pour l'arrivée du souverain, pas l'ouest, accès aujourd'hui favorisé par les touristes pour découvrir la célèbre pyramide...

Étonnamment, juste après la fin du chantier, Louis XIV décide de quitter le Louvre pour s'installer au Château de Versailles, qu'il juge plus adapté à la grandeur de sa cour et de son règne. La façade du pavillon central de la colonnade du Louvre demeure lisse, jusqu'à ce que le sculpteur François Lemot, soit sollicité en 1808, pour décorer le haut du bâtiment avec un superbe fronton à la gloire de Napoléon 1er. Le buste de Bonaparte est ainsi représenté entouré de déesses et de muses de la mythologie grecque, dont le nom donna par évolution de langage le mot "Musée".

La composition sculptée sublime l'édifice, mais lorsque la monarchie revient au pouvoir en 1814 avec Louis XVIII, le Roi revanchard des actes de son prédécesseur Bonaparte, demande à ce que l'on fasse disparaître toute trace de l'Empire sur les monuments de France. Facile à dire, mais très compliqué à faire ! Pour satisfaire l'exigence royale, des centaines de sculpteurs sont envoyés aux quatre coins du territoire afin d'effacer les emblèmes de Napoléon. Louis XVIII a notamment dans son collimateur le fronton de la colonnade du Louvre et exige que le buste impérial soit décapité. Finalement, ses architectes proposent une solution qui évitera de casser l'harmonie de l'ensemble sculpté : Ils arrivent à convaincre le souverain qu'il suffit de rajouter une perruque de pierre sur la tête de Napoléon, puis de buriner "LUDOVICO MAGNO" en dessous, afin de transformer le tout, "ni vu, ni connu", en hommage à Louis XIV !

Satisfait du déguisement, le roi retourne se consacrer pleinement à la restauration du pouvoir monarchique. Ce faisant, il oublie néanmoins de remarquer le bouclier de droite tenu par Athéna (déesse de la guerre et de la sagesse), décoré de douze abeilles et d'un aigle avec les ailes ouvertes, symboles ô combien importants du règne de Napoléon 1er !

Ainsi vont les desiderata des hommes de pouvoir, souvent emprunts de contradictions que l'Histoire transforme au fil du temps en anecdotes ironiques...

Insolite

Légende ou réalité ?

Légende ou réalité ?

L'histoire du fantôme de l'Opéra Garnier commence en 1873 lorsqu'un violent incendie éclate dans le bâtiment et qu'un jeune pianiste présent sur les lieux perd sa fiancée dans les flammes. En tentant de la sauver, le malheureux musicien trébuche et se brûle gravement le visage au point d'être défiguré. Assommé par la tristesse, il se réfugie dans les sous-sols du Palais et y demeure jusqu'à son inauguration.

Quelques années plus tard, des membres du personnel commencent à rapporter des apparitions d'un homme au visage terrifiant dans les coulisses et les caves du bâtiment. Personne ne croit vraiment à ces rumeurs jusqu'à ce qu'une longue série d'apparitions et d'événements étranges surviennent durant le printemps 1896...

Tandis que la presse s'était emparée du phénomène paranormal, le 20 mai, un lustre se détacha et tua sur le coup une spectatrice qui était assise sur le siège n°13... Par la suite, un anonyme se présentant sous le nom de « Fantôme de l'Opéra », se mit à réserver systématiquement la loge n°5, menaçant de provoquer à nouveau une chute de lustre si la direction de l'Opera ne lui en laissait pas la jouissance et ne lui versait pas 20 000 francs par mois !

La légende du fantôme de l'Opéra était née et fut dépeinte peu après dans un roman fantastique de l'écrivain Gaston Leroux. Depuis, d'autres événements étranges se sont succédé et même si la superstition s'est peu à peu effacée, la loge n°5 reste fermée et l'on peut lire sur la plaque de sa porte « Fantôme de l'Opéra » !

Légendes et mystères

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